Le projet de construction et de réhabilitation du chemin de fer Cotonou- Niamey abusivement attribué au groupe Bolloré par les Chefs d’Etat du Niger et du Bénin en dépit des régles de droit est un véritable gâchis. Un vrai scandale juridico-économique. Outre les aspects du droit portés à l’attention du public, c’est le tour du Syndicat de l’Organisation Commune Bénin Niger - Syntra Ocbn- la société ayant en charge la gestion de la voie ferrée Cotonou-Niamey de monter au créneau .

Dans une correspondance adressée au Ministre des Travaux Publics le 06 août 2014, le Syntra-Ocbn a fait remarquer que toutes les études techniques faites sur la réhabilitation et la construction du chemein de fer Cotonou-Niamey recommandent un écartement de 1435 miilimètres. Une norme exigée par l’Union Internatioanles des Chemins de fer et qui se met en place progressivement un peu partout en Afrique.

Mais contre toute attente, en dépit de cette nouvelle recommandation, le Groupe Bolloré a entamé depuis Niamey la construction d’une voie ferrée de 1000 millimètres d’écartement sur une distance de 15 km au lieu de 150 km annoncés par les autorités du Bénin.

Or fait remarquer le Syntra -Ocbn

- Le matériel pour la voie métrique 1000 millimètres est en voie de disparition

- Le matériel pour l’entretien de la voie métrique n’existe plus d’où des difficultés d’approvisionnement en pièces de rechanges 

- Le type de transport pour la voie métrique est limité

- Le risque de déraillement est élevé.

etc.

En conclusion , le Syntra -Ocbn appelle à l’intélligence du cabinet du ministre car le jour où le Groupe Bolloré va quitter la multinationale, il laissera dans les bras des Etats un chemin de fer d’une époque révolue.

Lire l’intégralité de la correspondance du Syntra-Ocbn 

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