Le constat fait à Porto-Novo pour le compte du centre de composition de Djègan-Kpèvi dans le quatrième arrondissement de la ville capitale, reste valable pour les autres sites de composition sur toute l’étendue du territoire national. Les trente mille candidats jusqu’à onze heures ne savaient pas le sort à eux réservés. L’attente a été très longue et a été à l’origine du refus des candidats de la catégorie A et B de concourir dans des conditions assez déplorables. Une situation reconnue par le ministre Martial Souton de la fonction publique qui a pris la responsabilité de reporter à samedi le déroulement des épreuves pour lesdits candidats.

Au nombre des irrégularités et dysfonctionnement, on peut retenir l’absence des listes d’émargement, les enveloppes sans épreuves et la disparition mystérieuse des épreuves pour sept options. Autant de fausses notes qui ont milité en faveur du risque pris par le ministre par rapport pour le report de la composition pour les candidats de la catégorie A et B. 

Une réalité qui renforce les syndicalistes dans leur position de dénonciation concernant les conditions d’organisation, qui constituent des portes ouvertes pour un autre scandale en la matière dans un contexte où le premier magistrat du pays, Boni Yayi, a donné des instructions fermes pour l’observance d’une transparence totale. 

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