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L’intégralité du point de presse de la CSTB et de la FESYNTRA-FINANCES




Ce Jeudi 15 Juin 2014, la CSTB et la FESYNTRA FINANCES ont animé une conférence de presse conjointe sur les mouvements de grèves observés dans notre pays. Lire l’intégralité de leur déclaration commune 

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Mesdames et Messieurs les journalistes,

Qu’il vous souvienne Mesdames et Messieurs les journalistes que le 04 décembre 2013, le conseil des Ministres avait validé les résultats des concours frauduleux en termes suivants :

« le Ministre du Travail, de la Fonction Publique, de la Réforme Administrative et Institutionnelle chargé du Dialogue Social a rendu compte au conseil des ministres du concours de recrutement d’Agents Permanents de l’Etat au profit du ministère de l’Economie et des Finances, organisé courant juillet et août 2013 et des mesures envisagées pour mettre à la disposition dudit ministère les agents déclarés admis et non concernés par la polémique. En approuvant cette communication, le conseil des ministres a demandé audit ministre de régler la situation dans un esprit de justice et d’équité afin de préserver la cohésion et l’unité nationales ».

Le 10 décembre 2013, la FESYNTRA-FINANCES donne une conférence de presse en collaboration avec la CSTB, la CSA-Bénin, la CGTB, la COSI-Bénin et la CSPIB. Dans le décryptage chronologique des différentes phases de l’organisation, la conclusion était limpide et claire : « le concours était à polémique depuis sa conception ». Pour clôturer la conférence de presse et surtout suite à la fusillade du Président de l’ONG ALCRER ASSOGBA Martin, le secrétaire général de la CSA-Bénin a fait la proposition d’une marche dont la date a été retenue après de commun accord avec les secrétaires généraux au 27 décembre 2013.

Le 27 décembre 2013, la marche est réprimée dans le sang sur ordre du Préfet AZANDE Placide et exécuté par son bras exécutant AGOSSADOU Pierre.

Le 30 décembre 2013, les secrétaires généraux donnent une conférence de presse et dans une déclaration liminaire ont affirmé que le 27 décembre 2013, qu’il y a eu manifestement une obstination à réprimer les libertés, une volonté de liquidation physique des responsables syndicaux et autres manifestants. Face à cette indignation, les secrétaires généraux ont appelé à la mobilisation générale pour une riposte à la hauteur de la forfaiture du 27 décembre 2013 afin de sauver la démocratie en liquidation par le Président Thomas Boni YAYI et ont exigé le départ immédiat du Préfet AZANDE Placide, identifié comme violateur des libertés démocratiques et syndicales, ainsi que du commissaire AGOSSADOU Pierre.

Le 02 janvier 2014, une motion de grève d’avertissement de 48h pour compter du 07 janvier 2014, est déposée pour les revendications suivantes :

1- Le respect scrupuleux et la jouissance sans entraves des libertés démocratiques et syndicales ;
2- Le relèvement de leurs fonctions de Messieurs AZANDE Placide, Préfet du de l’Atlantique-Littoral ; AGOSSADOU Pierre : Commissaire Central de la ville de Cotonou, auteurs de la barbarie du 27 décembre 2013 conformément à l’article 19 de la Constitution du Bénin du 11 décembre 1990.
3- La garantie de la sécurité à tous les citoyens, surtout aux responsables syndicaux, aux magistrats, aux responsables de toutes les organisations de la société civile, de partis politiques et des opérateurs économiques qui ne partagent pas le même point de vue que le pouvoir.
4- L’annulation pure et simple des concours frauduleux organisés par le Ministère de la fonction au profit du Ministère de l’Economie et des Finances les 28 juillet et 25 août 2012.
5- Le payement aux agents de l’Etat y compris les enseignants des 25% d’augmentation décidés en 2011 ;
6- La restitution des défalcations arbitraires sur salaires pour fait de grève licite.
7- Le relèvement du SMIG à hauteur de 60 000F CFA au mois par mois dans le secteur privé et para-public.
Mauvaise appréciation ou singerie.

Après cette grève d’avertissement de 48 heures, alors que le pouvoir n’a rien dit (mais au contraire l’a ignorée sans chercher à ouvrir un dialogue) il était proposé et même annoncé devant caméra et radio un moratoire. Heureusement que le dynamisme du secrétaire de la FESYNTRA-FINANCES et de la base qui a désavoué cet acte à trouver un écho favorable et s’est imposé pour la poursuite de la grève.

LA RADICALISATION DE LA GREVE ET LA VIGILANCE DE LA BASE

Les travailleurs, tirant leçon du traitement qui est souvent fait de leurs mouvements par certains de leurs secrétaires généraux, ont mis en place des comités de grève dans tous les départements pour la prise en charge du mouvement à la base, ce qui fera dire aux secrétaires généraux plus tard qu’une fois la grève lancée, qu’elle leur échappe.

Le pouvoir après la 2ème grève d’avertissement de 48h ne trouve que comme seule alternative, la défalcation sur le salaire du mois de janvier pour fait de grève, radicalisant le mouvement qui se gé0néralisa avec une kyrielle de rencontre de certains secrétaires généraux sans comptes rendus aux mandants. La rencontre la plus douteuse fut celle du dimanche 23 février 2014 sans la présence de la CSTB et de la FESYNTRA-FINANCES à la mosquée de ZONGO où les propositions de sortie de crise ont été indiquées aux imams qui devront rencontrer le Président de la République. Cette réunion surprise par des militants ont dérouté ces secrétaires généraux qui ont osé même dire que ce sont qui ont été gagés et qui ont la motion de grève et qu’ils peuvent la suspendre quand, ils veulent.

Mesdames et Messieurs les journalistes,

Point n’est besoin de vous rappeler au cours de ce point de presse la chronologie, de tous les faits, mais certaines dates et certains faits méritent d’être portés à votre connaissance pour que vous sachiez que la trahison de notre déclaration en face de vous le 30 décembre 2013, date de loin et devrait arriver plus tôt n’eut été la vigilance des travailleurs à la base.

Le 07 mars, après tout le dilatoire du gouvernement, tous les secrétaires généraux signataires des motions de grève, ont dit devant vos caméras et micros que nos revendications essentielles n’ont pas été satisfaites et que non seulement il fallait poursuivre le mouvement, mais qu’il fallait retourner à la base. Vous avez tous en souvenir l’échec des différentes rencontres avec le gouvernement et les facilitateurs.

Le 12 mars 2014, après deux tentatives qui ont échoué, le chef de l’Etat reçoit les secrétaires généraux en présence du gouvernement, des facilitateurs et de certains de ces conseillers. Après plus de 06h de débat, les secrétaires ont dit ne pas obtenir grands chose, et à la suspension demandée par le chef de l’Etat ils ont dit s’en remettre à la base.

Le vendredi 14 mars, le patronat à l’hôtel AZALAI demande aux travailleurs d’accorder un moratoire au gouvernement. En dehors du SG/CGTB qui a dit étudier favorablement la demande du patronat, tous les autres ont dit s’en remettre à la base avant la prise de toute décision.

Le 17 mars 2014, les tournées ont été effectuées sur toute l’étendue du territoire et la dernière Assemblée Générale a eu lieu le 19 mars 2014 à Cotonou à la bourse du travail avec une salle archi comble. Le point des Assemblées Générales montre la volonté des travailleurs à une poursuite de la grève malgré les rencontres successives avec le gouvernement et les facilitateurs, avec le Président de la République, le Patronat, les imams, le Père Julien Pénoukoun, le Front Citoyen, l’UN.

Le 18 mars 2014, le Front d’Action des Trois Ordres d’Enseignement dirigé par LANGANFIN, membre de la CGTB, suspend la grève du front à la surprise générale de ses membres. Aucune condamnation des secrétaires généraux de la CSA-Bénin, de la CGTB, et de la COSI-Bénin dont les syndicats formant le front sont affiliés. Cet acte de trahison obligea une frange très représentative du front à lancer l’appel à la poursuite de la grève.

Le 25 mars 2014 fut organisée la marche après sur la préfecture de Cotonou, malgré les tergiversations de TODJINOU qui souhaitait que la marche soit en direction du Préfet qu’on n’a jamais cité dans nos motions.

Le 26 mars 2014, le dilatoire entre les autres secrétaires généraux a éclaté au grand jour car visiblement, ils ne voulaient plus renouveler le mouvement de grève.

Le 27 mars 2014, TODJINOU prétexte de l’absence du SG/COSI en mission mais représenté par son 2ème adjoint et de LOKOSSOU de la CSA/Bénin pour renvoyer la rencontre au Lundi 30 mars 2014, nous conduisant ainsi à une suspension de fait. Ce piège a alors été déjoué par le dépôt d’une motion de grève signée de la CSTB et de la FESYNTRA-FINANCES que sur golf le Lundi 30 mars LOKOSSOU, TODJINOU et CHADARE iront dénoncer qu’elle serait totalement différente et que la raison de la non par eux. Ils demanderont aux travailleurs néanmoins de poursuivre le mouvement sur la base de la motion déposée avant et qui porte et qui a toujours portée la mention par tacite reconduction. Le même ils adresseront une lettre au gouvernement pour quémander la mise en place de la Commission gouvernement/confédérations, Centrales Syndicales.

Le 07 avril 2014, la concertation a lieu et accouche d’une souris car le gouvernement dira qu’il prend aucun engagement en dehors de ce que le Président a dit le 12 mars au palais de la République.

Le 15 avril 2014, intervient au grand jour la trahison forcée. La démarcation est nette. La CSTB et la FESYNTRA-FINANCES sont restés attentifs à la base et ont traduit les aspirations de cette base ; les comités qui gèrent le mouvement se sont réunis à AZOVE le 10 mai 2014 et ont fait la déclaration suivante :

« Lecture de la déclaration du 10 mai 2014 »

Les comités ont demandé la réunion des Assemblées Générales qui ont eu lieu, dans tous les départements dont les comptes rendus sont parvenus et dans traduisent les sentiments ci-après : « compte rendu des AG ».

A l’issue de tous ces rapports, le Comité Confédéral National (CCN) de la CSTB et la FESYNTRA-FINANCES ont tenu une réunion ce jour Jeudi 15 mai 2014 à la bourse du travail et ont pris acte du désir des militants de poursuivre le mouvement en développant d’autres forme de luttes en dehors de la forme grève.

Le cas du SYNTRACEF a fait l’objet d’un traitement particulier car il ne s’agit pas ici des enseignants et les revendications sont très spécifiques. Il donc été demandé aux travailleurs réunis au sein du SYNTRACEF de poursuivre leur lutte telle que demandé par leur base et comme ils savent bien le faire. La CSTB te la FESYNTRA-FINANCES demandent aux agents de la santé en lutte de poursuivre leurs mouvements divers sous toutes les formes exigées par leur base.

CONCLUSION :

Les traîtres, tout comme le pouvoir se réjouissent des difficultés et de la misère des travailleurs et du peuple. Ils ne font et ne se feront que s’enfoncer toutes les fois qu’ils prendront la parole. Le peuple et les travailleurs ont tout compris.

 
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