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Le président de la République, le Dr BONI YAYI s’est rendu, ce dimanche 12 août au Port de Cotonou. Le but de cette descente : constater de visu l’arrivée des dernières cargaisons d’insecticides indispensables pour la réussite la campagne cotonnière 2012-2013.
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Dans la nuit du samedi 11 Août dernier, le Port de Cotonou a accueilli dans ses eaux le navire Kota-Harum transportant une cargaison d’insecticides commandés par l’Etat béninois. Ayant reçu la nouvelle, le Dr Boni YAYI s’est rendu en personne dans l’enceinte portuaire pour constater l’effectivité de l’accostage et la mise en place rapide de ces insecticides. Afin de mettre assez rapidement ces insecticides à la disposition des producteurs de coton, les forces de défense et de sécurité ont été mis à contribution. Au total 122 militaires ont été mobilisés pour dépoter et acheminer les camions vers les zones de production cotonnière. Les insecticides sont parqués dans cinq conteneurs différents.
De samedi nuit à la fin de la matinée ce dimanche, les militaires ont pu dépoter quatre conteneurs. En fin d’après midi ce dimanche, tout devrait être terminé et les militaires vont retourner dans leurs casernes. S’agissant des insecticides arrivés au Port de Cotonou, le directeur général de la SONAPRA assure que tout sera acheminé vers les champs dans les 72 heures. Les insecticides réceptionnés au Port sont composées essentiellement des produits de la première fenêtre. Selon Le Ministre de l’Economie et des Finances Jonas GBIAN, « Avec cette cargaison, tous les besoins sont couverts, avec même un excédent qui permet d’avoir un stock de sécurité pour les dépassements éventuels en termes d’emblavures ». Il indique par ailleurs que ce dernier lot d’insecticides est une commande faite par le gouvernement du Bénin auprès de la société Louis Dreyfus qui a convoyé le produit à partir de ses dépôts du Cameroun.
La réception de ce lot d’insecticide renforce l’espoir des acteurs de filière quant à l’atteinte des objectifs de départ. Idrissou Bako, directeur général de la Société nationale pour la promotion agricole (SONAPRA) soutient que le Bénin enregistrera une production cotonnière historique. « Nous avons déjà réalisé 337 401 hectares d’emblavures, sans les mesures GPS. Le tracking au GPS permettra d’améliorer ces superficies. Nous estimons que nous allons atteindre les 360 000 hectares.
Pour Boni Yayi, sa visite au port de Cotonou tient lieu de symbole. « Le Bénin a opté pour la démocratie. Mais la démocratie suppose le renouveau économique. Si la démocratie ne nourrit pas, ne soigne pas, n’éduque pas, elle ne sert à rien. Au renouveau démocratique, doit pouvoir correspondre le renouveau économique », défend le chef de l’Etat. Le président Boni YAYI
A la conviction qu’il écrira une nouvelle histoire pour le coton béninois. Sa recette : la mise en place d’un nouveau cadre institutionnel pour le partenariat public-privé. A cela s’ajoutera la satisfaction de quelques préalables, à savoir la résolution des questions liées à la maîtrise de l’eau, à la disponibilité des intrants agricoles et à la mécanisation de l’agriculture. « C’est parce que les autres ont tout que le système fonctionne de lui-même. Nous sommes partis pour afficher des performances de 800 à 900 000 tonnes de coton. », espère Boni YAYI
E.ABALLO
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