Les députés de la sixième législature ont procédé le vendredi 11 Avril

dernier à l’ouverture de la première session ordinaire de l’année 2014. Une opportunité pour le président de l’institution parlementaire, Mathurin Nago de lancer un appel pour l’instauration d’un dialogue sincère et responsable avec les syndicats. Il a aussi rappelé son engagement pour la coopération interparlementaire et l’avènement d’un espace économique redoutable au niveau de la sous région pouvant permettre de sortir nos nations des griffes du sous développement.

Les parlementaires béninois ont une fois encore sacrifié à la tradition la semaine dernière lors de l’ouverture de la première session ordinaire de l’année 2014. Ceci conformément aux dispositions constitutionnelles et règlementaires. Une session qui a connu la participation des présidents de trois parlements amis.

Il s’agit de Mr Dama Dramani du Togo, Moustapha Niasse du Sénégal et Mme Rebecca Kadaga de l’Ouganda. Une reprise des travaux placés sous le signe de la coopération interparlementaire et des avancées démocratiques en Afrique. Le rendez-vous du palais des gouverneurs a été une opportunité pour la présidente du Parlement ougandais de saluer la vitalité de la démocratie béninoise en particulier le rôle important que joue le pouvoir législatif dans notre pays au sujet de la préservation de la paix, de la cohésion et de l’unité nationale.

Une bonne performance qu’elle met à l’actif de l’esprit managérial de

l’ensemble des organes de l’institution parlementaire notamment son

premier chef. Son collègue du Togo est resté dans la droite ligne de la reconnaissance des mêmes mérites tout en mettant l’accent sur l’éminent rôle joué par les députés béninois à travers le vote des lois importantes, celles qui militent en faveur de la bonne gouvernance et de la conservation des acquis démocratiques. 

Moustapha Niasse a centré son intervention sur le rôle des institutions de contre pouvoir dans la dynamique d’une démocratie, celle qui met l’homme bien formé au centre de la construction et du développement d’une nation. C’est fort de cette donne qu’il opte pour le renforcement du pouvoir et des décisions des instances parlementaires communautaires et sous-régionales.

Toutes choses qui aideront selon ses propos à une réelle intégration régionale voire continentale pour l’avènement d’un espace économiquement viable et capable d’accompagner nos nations pour la plupart confrontées à la réalité de la prospérité partagée.

Le président Nago très satisfait de la brillante intervention de ses paires, n’à point manqué lors de son allocution, de remercier ses hôtes pour l’honneur fait à notre pays par leur présence. Il a aussi mis l’accent sur la coopération interparlementaire en cours dans la sous région et au niveau africain et souhaite que ses initiatives portent leurs fruits afin de sortir nos pays respectifs des griffes du sous développement. 

Au plan national, il attiré le regard des autorités gouvernementales sur la crise sociopolitique et les prie d’ouvrir un dialogue sincère et franc

avec les partenaires sociaux de manière à faire descendre la pression

inutile. Un atout qui selon ses dires permettra de mettre le pays au travail pour la mobilisation de ressources à investir dans la satisfaction des priorités de la République.

Nicaise AZOMAHOU