Le député Raphaël Akotègnon a adressé une question orale avec débats au gouvernement sur la gestion au niveau des sociétés d’Etat.
Il est parvenu à cette interpellation suite au contenu du relevé du conseil des ministres en date du 03 janvier 2014, qui a traité d’un compte rendu du ministre du développement, de l’analyse économique et de la prospective sur les rapports d’audit qui épinglent huit sociétés d’Etat à savoir Bénin Telecom SA, le Port Autonome de Cotonou (PAC), la Société Béninoise d’Energie Électrique (SBEE) , la Société Nationale pour la Promotion Agricole (SONAPRA), la Société Nationale de Commercialisation des Produits Pétroliers (SONACOP), la Société de Développement du Coton (SODECO), l’Office de Radiodiffusion et de Télévision du Bénin (ORTB), la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et la Société Béninoise de Manutentions Portuaires (SOBEMAP).
A cela s’ajoute la conclusion du conseil des ministres du 15 février 2014 qui s’est penché sur les sanctions à prendre à l’encontre des agents indélicats par rapport aux audits en question.
Le même conseil a instruit des ministres de la République et la cellule juridique de la Présidence au sujet de la rédaction du texte desdites sanctions. Il s’agit notamment du ministre du Travail, de la Fonction Publique, de la Réforme Administrative et Institutionnelle ; celui chargé du Dialogue Social et le Ministre chargé de l’Evaluation des Politiques Publiques et des Programmes de Dénationalisation sans oublier le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de la Législation
et des Droits de l’Homme.
On en était là quand un autre conseil des ministres tenu le 28 Février a adopté plusieurs projets de décrets dont celui relatif à la détermination de la proportion cessible des parts du capital social de Libercom SA à un Investisseur privé international.
Un dernier élément qui selon l’auteur de la question ne restitue point le souci de poursuite exprimé par le gouvernement par rapport à la mauvaise gouvernance au sommet de l’Etat.
C’est eu égard à tous ces faits, que la question orale avec débats a été formulée par le député Raphaël Akotègnon en respect aux dispositions des articles 106 à 108 du règlement intérieur de l’institution parlementaire et celui 113 de la constitution béninoise.
A travers ladite question, l’auteur voudrait que le gouvernement se justifie devant la représentation nationale sur la quintessence des personnes épinglées, ceci cas par cas et la nature des infractions commises.
Les raisons qui justifient également la rédaction d’un texte renforçant les mesures de sanction à l’encontre des patrons de société épinglés. Outre cela, le gouvernement devra mettre à disposition des députés les différents rapports d’audit de même que ceux traitant de l’évaluation préalable des dénationalisations envisagées.
Nicaise AZOMAHOU
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9 avril 2014 par Judicaël ZOHOUN