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Si l’élection présidentielle de mars 2016 est transparente, si la cour constitutionnelle et la CENA ne substituent pas le choix du peuple, 2016 pourrait être une élection facile, où le choix sera aisé.
L’un des arguments qui milite en faveur de cette position est que les Béninois ne sont pas prêts à donner un troisième mandat à Yayi. Je ne parle pas de Yayi en tant que personne mais en tant que système. Donc voter pour PIK, Nago, Bako, Gbédo, De Souza, c’est donner un troisième mandat à Yayi. De fait, les Béninois devraient euthanasier politiquement Yayi et ses satellites. Parce que les FCBE et leurs alliés ont été solidairement incompétents, unanimement incapables, et collectivement médiocres. Si ce ménage est fait, nous nous retrouverons avec un choix limité, clairsemé.
L’autre option est constituée de personnalités qui veulent être présidents mais n’ont rien à proposer. Parmi eux, les recalés (ABT, Tokpanou…), les anciens généraux (Gbian et Amoussou), les illustres inconnus (Daniel Edah…), les figurants (Richard Senou …), les appelés (Adjavon…). La liste n’est pas exhaustive....
L’UN, le PRD bien qu’étant de grands partis, seront en 2016 en position de faiseurs de rois parce qu’ils n’ont pas de personnalité d’envergure nationale sous la main à soumettre aux Béninois. La RB a oublié depuis toutes ambitions nationales pour couver sa poule aux œufs d’or : Cotonou.
En réalité, si on met en quarantaine Yayi et ses héritiers politiques ; l’horizon sera dégagé et les Béninois pourraient prendre leur revanche sur l’histoire. Mais il faut avant tout une LEPI qui reflète le corps électoral et que les institutions jouent honnêtement leur partition.
JDB, Bloggeur et activiste politique
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