Le Chef de l’Etat a rencontré dans la journée d’hier lundi à la Présidence de la République, un regroupement de jeunes venus lui présenter leurs vœux de nouvel an. A cette occasion , le Dr Boni Yayi a fait d’importantes déclarations. A près la transcription de la première partie, voici la seconde partie des propos du Chef de l’Etat
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Comme le président Satchivi, que ce sont des entreprises en création. Ces derniers jours seront consacrés à toutes ces questions. Ceci est fondamental. Quelque soit le secteur, les bâtiments le transport, le commerce, les services, la logistique, la culture l’artisanat, l’agriculture, l’élevage, la pêche, etc. C’estdans l’agriculture. Nous sommes en début du nouvel an et un gouvernement sérieux doit dire écoutez, je dois travailler pour créer 20.000, 10.000 ou 5000 entreprises par an. D’ici quelques semaines, je vais voir avec le Président de la Chambre de commerce. Nous allons inventorier tout ce que nous avons. Nous allons faire la projection dans l’avenir parce que nous avons besoin d’une croissance forte, de qualité, inclusive, résiliante et qui soit capable de résister à tous les chocs intérieurs ou extérieurs. Une croissance de qualité qui soit capable de régler la question de l’emploi de la jeunesse, c’est de cela qu’il s’agit.
Tout doit tourner autour de cela. Donc, voilà le programme de l’agriculture reste toujours là, et nous avons un plan stratégique. La part du budget dans l’agriculture il y a deux ans on était à 10%.
Le programme détaillé de développement de l’agriculture que nous avions conçu au niveau du continent africain, à Maputo en 2003 a donné des consignes fermes. Un gouvernement sérieux ne peut pas affecter moins de 10% à l’agriculture.
Depuis deux ans, nous sommes aujourd’hui autour de 11%. Et je suis sur qu’on ira au-delà. Il faut régler aussi la question de l‘accès au foncier qui est un problème. Je vais demander au niveau des Nations-unies, de l’Uemoa, au niveau de toutes les institutions que nous puissions légiférer. Et comme cela ca va s’imposer comme des conventions a dessus de nos lois de la république. Il y a une loi mais qu’on n’arrive pas à appliquer. Donc l’accès au foncier, l’accès à l’eau, la mécanisation, l’accès aux intrants. Voici encore une autre aiguille sous nos pieds. On est le seul pays à vivre d’importation d’engrais d’urée, d’insecticides etc..
Des compatriotes quittent ici pour aller construire des usines dans des pays voisins. Et mon pays à moi est condamné à vivre des prix d’importation surfacturés. Il faut qu’on arrête ca. Nous allons travailler pour créer les conditions pour que nous puissions y arriver. Nous ne pourrons plus faire la mal gouvernance que nous avions organisé par le passé. Si absolument, nous tenons à vous intégrer et nous n’avons pas le choix de toute façon, il aura une autre révolution. Ca c’est inévitable. Je ne viole pas la constitution de mon pays. Ce sont les faits ca. Vous êtes là. Que fait-on de vous ? Si on n’agit pas, c’est sur que vous allez vous décidez un jour. Et vous allez nous prendre en charge. Cela c’est certain. J’allais dire c’est clair. Ce sera à l’attention de la classe politique. Parce que cette clase politique est à revoir. Y compris la classe politique à laquelle j’appartiens.
Je ne me dédouane pas. Elle est médiocre. Elle est médiocre. Si c’est lui qui est là, si c’est Christophe qui est là, si ce n’est pas moi, il est mort,
Christophe est mort. Voilà comment nous fonctionnons. Je dis que c’est dommage.
Et il y a aussi la société civile. Ce qui nous uni est plus important. La vie
de notre nation. Chacun a son tour. Et nous avons décidé que notre démocratie puisse servir notre peuple à désigner ses dirigeants. Tenons-nous en à cela. Quelqu’un est désigné, laissez-le. Si vous refusez d’aller vers lui, laissez-le, retrouver-vous, proposez des projets de société. Il va bientôt partir. N’est-ce pas ? Laissez-le. Ce n’est pas un peuple bête. Vous méritez une haute considération. Moi je sais que vous observez. Alors, pourquoi on veut passer par la violence pour prendre le pouvoir. Pourquoi ? A travers des gens qui nous ont ruinés. Votre argent, on veut l’utiliser pour introduire la guerre dans le pays et remettre en cause notre ordre constitutionnel. Ce n’est pas normal. Donc la question des intrants, nous allons régler. L’organisation des marchés pour tout ce que vous aurez à produire doit trouver de débouchés. Marchés locaux, nationaux régionaux, interconnecter notre pays. Nous ne pourrions rien si nous nationaux internationaux, interconnecter notre pays. Nous ne poussions rien si nous ne réglions pas la question de la gouvernance environnementale mes chers jeunes. Si vous vous prépariez à vous installer, il est là, Monsieur Satchivi le Président. Les changements climatiques, comment nous allons nous adapter ?
C’est un autre défi à régler. La question des infrastructures, l’énergie, sans énergie vous allez produire quoi ? Rien. Zéro. Rien en termes de disponibilité, en termes de coût. Rien. On vient d’en parler tout à l’heure. Donc pour l’énergie nous sommes en train de courir. Nous avons à peine 100 mégawatts sur un besoin de près e 200 parce que
nous fonctionnons sous contrainte. S’il ‘y a pas d’électricité comment on peut aller vers le développement ? L’électricité est essentielle pour nous.
C’est pourquoi nous avons dit que tout ce que nous sommes en train de faire, que ce soit le barrage hydroélectrique de Kétou bis, que ce soit les centrales thermiques, la Bid nous a promis le barrage même certaines sociétés d’électricité veulent venir faire. Il les poursuit pour dire de ne pas venir.
Il les poursuit. Aujourd’hui, nous avons compilé. Ce qui est dans notre
portefeuille va nous propulser vers une disponibilité de l’ordre de 1500 à 2000 Mégawatts. Si l’administration est vraiment performante, si tout ce que nous avons promis aujourd’hui c’est un pan. Le Nigeria grande puissance a 3000 mégawatts. Le Nigeria produit 2.7 millions de barils de pétrole par jour a une puissance de 3000 mégawatts avec près de 16 heures de délestage. Mais malgré
cela, attaché à la coopération sous-régionale nous envoie près de 200
mégawatts. Est-ce que cela est une garantie ? Si le Nigeria coupe aujourd’hui, tout le Bénin est dans le noir. C’est un souci pour moi. Nous devrons aller très vite. Nous sommes dans un contexte aussi délétère. Le réseau routier doit être complètement revu. Nous en avons les moyens. C’est vrai nous avons des structures, le code des marchés publics etc. Aujourd’hui on nous dit qu’il faut un parcours de combattant. Il faut avoir une longue vie pour faire un projet dans l’année. C’est pourquoi on sein de l’Uemoa nous allons faire un débat au
cours du prochain sommet que je suis en train de convoquer, sur le code des marchés publics. C’est lourd. Encore que je le félicite. Alors là, il fait diligence. S’il y a beaucoup d’arrêt partout, comment obtenir qu’il aille vite et que votre attente soit nourri. Le réseau routier doit être rénové complètement et nous avons aujourd’hui c’est vrai, l’essentiel est déjà lancé.
Si ce qui est lancé en 2014, si nous le faisons d’ici 2 ans, c’est terminé. Le Bénin partout, vous aurez des routes qui vont se croiser par ci par là parce qu’on a
prévu des voies qui vont interconnecter les communes, toutes les communes de notre pays sans discrimination aucune. Est-ce que je vais oublier les infrastructures portuaires. On a construit ce port là en 1963 pour peut-être 2 millions de tonnes e marchandises. Aujourd’hui on est peut être à 7milllions sauf erreur de ma part. Si on remontre d’ici deux ans à 7%, ce port d’ici deux ans ne peut plus, ce n’est plus possible. Donc il faut envisager un second port. Peut-être un port qui sera minéralier capable d’accueillir tout ce que nous avons comme richesse. Come nous sommes un pays de transit, la richesse du Niger est immense. Pour transporter tout cela, il faut du chemin de fer. Nous
avons prévu la boucle ferroviaire Ouaga-Niamey-Parakou Cotonou.
Dans un mois nous allons lancer les travaux. Nous avons les privés nationaux béninois, les privés nigériens et nous avons la communauté internationale. Nous allons démarrer par la grâce de Dieu d’ici un mois à partir de l’Ocbn ici. Nous allons repositionner l’Ocbn sur ses années 1960 sans oublier naturellement cet aéroport là. Ce n’est pas possible. Nous ne pouvons pas nous en tenir à cet aéroport là.
Fin des propos
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28 janvier 2014 par Judicaël ZOHOUN