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Les professionnels de la santé réunis au sein de la Société médicale tête et cou Bénin (Sometec) ont tenu leur premier congrès ordinaire les 24 et 25 janvier à l’institut des sciences biomédicales appliquées (Isba) à Cotonou . Une occasion au cours de laquelle le Dr Gabin Aïna a présenté une communication sur le glaucome.
Plusieurs communications aussi intéressantes les unes que les autres, autour des thèmes de santé ont meublé ces assises qui ont duré deux jours. Le traumatisme, le Glaucome en passant par la surdité sont les thèmes qui ont mobilisé les congressistes durant deux jours d’échanges. Autour de chaque communication, des spécialistes bien expérimentés,ont fourni à leurs collègues congressistes des informations susceptibles de renforcer leur capacité professionnelle. L’un des thèmes qui a retenu l’attention des participants ce samedi 25 janvier a été le Glaucome.
Développé par quatre soécialistes, le sujet à retenu beaucoup l’attention des congressistes. Sujet Prioritaire pour l’Oms, le Glaucome est la cause de 15% des cécités au Bénin. Cette maladie grave pouvant conduire à la perte de la vue a été détaillée de long en large. Du diagnostic au traitement, de même que son impact sur la qualité de la vie ont été enseigné aux membres de la Sometec. Les Docteurs Sounouvou, Gabin Aïna et Bodjrènou se sont penchés sur la question pour élargir les connaissances des membres de Sometec présents à ce 1er congrès.
De leurs communications, il en ressort que le glaucome chronique à angle ouvert est une maladie chronique du nerf optique qui se manifeste anatomiquement par une atrophie des fibres du nerf optique (excavation de la papille) et fonctionnellement par des atteintes du champ visuel corrélées à l’atrophie optique. Il s’y associe fréquemment une élevation de la tension oculaire, a expliqué le docteur Sounouvou dans sa présentation de la maladie avant que son collègue Aïna ne détaille la démarche du diagnostic.
A l’en croire, l’ophtalmologiste recherche 3 signes que sont l’élevation de la tension oculaire, l’excavation de la papille au fond d’œil et l’altération du champ visuel. En ce qui concerne le traitement, il vise à faire baisser la tension oculaire pour atteindre une pression cible. Tout glaucome diagnostiqué doit être traité soit par un collyre, soit par un traitement laser, soit par une opération du glaucome a assuré le docteur Bodjrènou. Il par ailleurs précisé que la chirurgie du glaucome est nécessaire lorsque le traitement médical est un échec (augmentation de la pression, aggravation du champ visuel, traitement non suivi, traitement médical mal toléré).
De cette communication les orateurs ont conclu ce qui suit : Il n’existe pas un glaucome mais différents types de glaucome avec des tableaux cliniques extrêmement différents et des prises en charge à ajuster. Leur point commun est une atteinte caractéristique du nerf optique que l’on ne sait pas à l’heure actuelle guérir, au sens où l’on supprimerait cette atteinte pour retrouver l’état antérieur ; on peut stabiliser cette atteinte au moyen des différentes options thérapeutiques dont nous disposons à l’heure actuelle.
Après ces deux jours de travail avec plusieurs thèmes bien développés, les congressistes sont repartis aguerri. Un gala a clôturé les travaux. Les regards sont tournés vers le prochain congrès que les membres de la Sometec attendent avec beaucoup d’espoirs.
Marcel Houeto
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