L’honorable Candide Azannaï a une fois encore affiché sa détermination à émousser tout ardeur de modification de la loi fondamentale du pays. Sur Canal3 TV hier, il n’est pas allé du dos de la cuillère pour montrer l’engagement de son groupe parlementaire à enrayer toutes velléités allant dans ce sens.

 

Plus de majorité mécanique au profit du Chef de l’Etat à l’Assemblée nationale. Toutes les propositions de loi et autres textes passeront désormais au scanner avant leur vote par les représentants du peuple à l’hémicycle. 

Les réformes du président Boni Yayi, surtout celle relative à la révision de la constitution a véritablement du plomb dans l’aile. Pour rien au monde Candide Azannaï et ses comparses du groupe parlementaire « Cohésion nationale et paix » n’entendent soutenir le projet de la révision de la constitution. Il l’a clairement souligné sur Canal3 hier. A l’en croire, la raison fondamentale de la formation de ce groupe parlementaire est d’empêcher sous toutes les formes possibles la révision de la constitution dont le seul but est selon lui, le maintien du président Boni Yayi au pouvoir après ses deux mandats constitutionnels.

Pour atteindre cet objectif, des apprentis sorciers seraient en train de manipuler le peuple en leur faisant croire, qu’un groupe d’apatrides contrarierait la dynamique de développement qu’insuffle le président Boni Yayi au pays avec en toile de fond, un tissu de contre vérité.

Les morceaux choisis selon l’honorable Azannaï pour intoxiquer le peuple sont entre autres : « Le président Boni Yayi ne peut pas véritablement mettre le pays sur l’orbite de développement avant 2016. Il a besoin qu’on lui rallonge son second quinquennat pour l’épanouissement total des populations. » Tout en dénonçant la politique de deux poids deux mesures dans l’autorisation des marches, il a juré que les membres du groupe parlementaire « Cohésion nationale et paix » se sacrifieront pour sauver les meubles et faire régner la paix dans le pays. Pour ce faire, il a insisté sur le dialogue socio-politique et l’inventaire de toutes les ressources du pays.

Par ailleurs, l’invité de Canal3 de ce dimanche a donné son opinion sur la mise en œuvre du RAMU. Pour lui, l’assurance maladie universelle vient soulager un tant soi peu les populations, mais sa mise en œuvre pose problème. Boni Yayi a du pain sur la planche.