NOUVELLE PUBLICATION

L’année blanche cotonnière tant évitée par le gouvernement de Boni Yayi risque d’être une réalité malgré les dizaines de milliards décaissés pour l’approvisionnement en engrais. Et pour cause, le manque criard d’insecticides dans les bassins cotonniers avec pour conséquences, l’apparition des insectes ravageurs dans les localités de Banikoara et autres.

Le gouvernement Béninois, est activement à la recherche des insecticides afin de sauver la campagne cotonnière 2012-2013. Dans ce cadre, plusieurs missions ont été dépêchées un peu partout dans le monde et dans la sous-région sans résultat significatif. Le Togo, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Burkina Faso n’ont pas répondu aux cris de détresse des cotonculteurs béninois. C’est seulement le Mali, qui de sources concordantes a pu mettre quelques hectolitres d’insecticides à la disposition du Bénin par camions via l’Atacora. Une infime quantité qui ne couvre pas actuellement le tiers des besoins exprimés. L’heure est donc grave car les conséquences d’une année blanche cotonnière seront dramatiques tant pour les cotonculteurs que pour l’économie nationale.

Embargo total

De retour de mission, en Côte d’Ivoire et au Sénégal, à la recherche des intrants pour la campagne cotonnière 2012-2013, un haut fonctionnaire de la Marina dont on préfère taire le nom fait à ses amis la déclaration suivante : « Tous les fournisseurs près desquels, l’Etat veut s’approvisionner en intrants dans la sous région ou ailleurs, ne sont rien d’autres que des distributeurs la SDI ou de ses filiales. Ce qui fait qu’en réalité, le gouvernement s’approvisionne indirectement près la SDI à un coût plus élevé sans s’en rendre compte. Et si les insecticides sont insuffisantes dans le cadre de la campagne en cours, c’est qu’il y a anguille sous roche ». a-t-il déclaré

Décryptage

Le promoteur de la SDI est incontournable dans la filière coton. Les déclarations ci-dessus le confirment. Or vu le dossier PVI actuellement en suspension provisoire d’une part, et compte tenu des récentes humiliations dont ce compatriote a été victime et des maladresses commises par certains ministres à son égard d’autre part, on peut à partir de ces constats trouver des réponses empiriques aux difficultés d’approvisionnements du Bénin en matière d’insecticides coton. Chantage ou pure coïncidence ? La réponse n’est pas aisée. C’est pourquoi le Chef de l’Etat, le Dr Boni est obligé de tenir compte de ces différents paramètres afin d’éviter au peuple béninois, une année blanche cotonnière aux multiples conséquences.

J Z