En retour, l’élue Fcbe a été gratifiée de la jarre trouée de Guézo, symbole de l’unité. « Mes pensées vont à l’endroit malades, des femmes qui sont sur la table d’accouchement, des prisonniers en ce jour de ramadan. Que Dieu exauce nos prières. Pendant trente jours, vous avez prié pour notre pays et le chef de l’Etat. Je vous rappelle que le chef de l’Etat a demandé de prier davantage pour qu’il pleuve et que les prochaines récoltes en ce qui concerne le coton, le maïs etc soient à la hauteur des attentes. N’oubliez pas aussi de planter des arbres », a-t-elle affirmé en les rassurant qu’elle ne ménagera aucun effort pour être à leur côté chaque fois qu’ils se réuniront pour parler de Dieu et de développement.

Toujours sur le plan social, la coordinatrice Fcbe de la 6^ème circonscription électorale, Prudencio était à Cocotomey au domicile des d’Almeida pour se rendre compte de la santé des quintuplés à qui elle avait rendu visite à leur naissance.

La tournée de Claudine Prudencio entourée de son état major Fcbe ne s’est pas arrêtée à ces deux visites purement sociales. Elle l’a respectivement conduit à Djèkpota, Akassato, Togoudo I et II, Womè et à Xwlacomey. Devant ses militants et sympathisants des différentes contrées, elle a rappelé qu’il est vrai que depuis peu, il y a un petit problème au sein de la famille politique présidentielle dans la 6^ème circonscription électorale, mais qu’elle est pour le développement, n’a pas d’ennemi et ne permettra à personne de l’enterrer. « Vos prières m’accompagnent. On ne reste pas dans les bureaux pour faire la politique ou pour faire la coordination. Les coordinations consensuelles, nous allons les installer », a-t-elle commencé. Ensuite, elle a fait savoir qu’on ne lui a pas appris à mentir au chef de l’Etat qui la connaît. 

Les militants qui, sur tout le parcours, ont été nombreux et réceptifs des conseils de leur leader n’ont pas manqué de faire des doléances. Alors que ceux d’Akassato ont souhaité être moins marginalisés et avoir au plus tôt leur coordination, ceux de Togoudo I et II ont demandé à leur député de les aider à les doter d’un marché, d’une maison de jeune sans oublier leur coordination qui également se fait attendre. Devant toutes ces sollicitations, celle qui se dit déterminé à mettre fin à la féodalité en politique a dit avoir pris bonne note des différentes doléances et s’est dite prête à revenir très prochainement installer les coordinations qui auront été décidée à la base. 

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