jeudi, 18 avril 2024 -

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LA CSTB dénonce le RAMU, la privation des libertés etc sous la Refondation




Dans un point de Presse parenu à notre rédaction la CSTB de Issè Iko exprime sa désapprobation par rapport à l’actualité socio politique et économique. Lire le communiqué parvenu à notre rédaction.

www.24haubenin.info ; L’information en emps réel

La Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin suit et vit la situation politique, sociale et économique de notre pays avec une attention soutenue, mais aussi avec une détermination infaillible à lutter aux côtés des travailleurs et du peuple contre la mauvaise gestion du pays, la tentative d’instauration d’une nouvelle autocratie mais qui ne semble pas du tout prendre corps, tant les contradictions au sommet et la crise profonde s’accentuent de façon irréversible.

Mesdames et Messieurs ;

Cher journalistes ;

Camarades ;

Dans notre pays tout va mal. Le dire relève d’un secret de polichinelle. Sur dix personnes interrogés au moins neuf disent que le pays n’a jamais tourné aussi mal qu’aujourd’hui. Manger au moins une fois par jour relève d’un exploit.

Le prix du transport a grimpé de façon exponentielle. Se soigner, se loger, s’instruire sont désormais l’apanache des hautes personnalités qui se taillent la part du lion dans ce budget déjà catastrophique, doublé d’une économie dans le chao. La nuit, vous dormez les pieds dans l’eau après avoir traversé, inondations obligent, des flacs ou des lacs d’eau pour rentrer chez vous.

Les routes elles-mêmes sont le reflet de la gabegie, de la destruction de tout le tissu social économique et du patrimoine national.

Dans vos maisons, vous êtes accueillis par une injure de coupure de courant presque toutes les cinq minutes sans égard à vos appareils et lorsqu’à la fin du mois le coût des factures d’électricité sont distribués, elles sont doubles ou quadruples sans que vous n’ayez la moindre possibilité de réclamation. Les moustiques vous font la fête pour achever votre calvaire du jour. Bonjour le paludisme.

La simple liberté de manifestation est confisquée. Nos camarades : KASSA MAMPO Gilbert, ALI YERIMA Ignace, ALI YERIMA Filibert et FARADITO Paul croupissent encore dans la prison de Missérété pour avoir dénoncé la mauvaise gestion à NATITINGOU. 

Décidément tout alors véritablement tout vous énerve au Bénin.

Tout le monde se dit mais pourquoi sommes nous tombés si bas ?

Agents de l’administration, enseignants, agents agricoles et paysans, jeunes et pauvres s’interrogent sur demain. Aujourd’hui étant déjà très hypothéqué et tous nous nous accordons sur le fait que notre malheur est commun  : c’est l’actuel président de la République qui agit contre tous, fait et défait tout en même temps contre le peuple.

Mais d’un autre côté les peuples, les travailleurs, la jeunesse ne se laissent pas marcher sur les pieds et la tendance devra s’accentuer pour permettre un minimum de liberté et de mieux être.

On voit en exemple les magistrats au charbon, les travailleurs de la SONACOP, ceux de l’aéroport, de la SUCRERIE de SAVE, de la CBT etc, se lever et braver l’adversité pour réclamer leurs droits. Nous n’oublierons pas les étudiants de l’UAC et ceux de Parakou.

Dans ce sombre tableau décrit plus haut où le lugubre discute la place avec le misérable, la CSTB a choisi de vous entretenir sur deux points importants dont la persistance sape les bases de nos acquis et ruine notre existence même.

Il s’agit de :

I- La violation flagrante du droit du travail par le gouvernement de YAYI Boni et des patrons privés ;

II- L’instauration par le gouvernement d’une assurance maladie qui est une nouvelle vaste escroquerie à l’échelle nationale.

 

I- La violation flagrante du droit du travail par le gouvernement de YAYI Boni et des patrons privés ;

 

D’abord quelle est la situation globale au niveau des travailleurs salariés.

Depuis plus d’une dizaine d’années il est prouvé qu’il n’y a que deux ans que la misère, la cherté de la vie ont atteint leur paroxysme. Et pour cause ! Une crise du système capitaliste s’est traduite par des crises économiques et alimentaires. Pour faire face à cette crise les négociations entre Confédérations Syndicales et le Gouvernement ont abouti à un accord de relèvement de 25 % des salaires. Pour mieux faire supporter cela à notre économie le gouvernement à échelonné le payement de ces 25 % à 5 % chaque année jusqu’en 2014 où il paiera 10 % aux travailleurs pour se mettre à jour vis-à-vis de l’accord. De 2011 à ce jour, bien malin qui dira si cet accord a été respecté par le gouvernement ! Et pourtant l’inflation ne cesse de grimper. Les coûts des communications par GSM subissent chaque fois des augmentations et les associations de consommateurs ont tous démissionné.

Nos salaires sont bloqués. Pas d’évolution malgré l’inflation et la crise. Les rappels ordinaires et les CRAPE 3 sont aussi suspendus.

Quant-aux enseignants le gouvernement a refusé de payer à ceux-ci les 25 % et remplace ces 25 % par les 25 % qui représentent l’allocation d’incitation à la fonction enseignante. Or le but de l’application de l’augmentation des 25 % à tous les fonctionnaires de l’administration publique est d’atténuer les effets de la crise économique, financière et alimentaires.

L’allocation d’incitation à la fonction enseignante est ainsi aussi supprimée et lorsque des grèves sont engagées pour réclamer ces droits acquis, le gouvernement opère des défalcations exorbitantes et illégales sur les salaires. 

La CSTB exhorte et appelle tous les travailleurs de tous ces secteurs à se lever pour exiger le reversement des défalcations et le paiement des 25 %.

Les camarades de la santé réclament sans succès les primes et autres avantages. Qu’ils se lèvent aussi et qu’ils exigent la bonne gestion des COGEC.

Les travailleurs du secteur de la fonction publique sont asphyxiés. Les primes prescrites par le statut général des agents permanents de l’Etat sont purement et simplement supprimées par le gouvernement ou soit restreintes et bloquées au motif que cela est exorbitants.

Tout ceci se déplorait par les travailleurs quand le 03 mai 2013 comme un coup de massue est tombé sur nous, la triste nouvelle de la suspension par le gouvernement de 1765 agents de la fonction publique pour dit-on mauvais reversement. Ceci a été précisé dans le relevé du conseil des Ministres de ce jour.

Il y a une pénurie de personnel à l’enseignement, à la fonction publique en général et pourtant le gouvernement se permet de suspendre plus du millier de travailleurs sans aucune demande d’explication, sans conseil de discipline.

Le Président de la République premier garant des textes de la république violes allégrement le statut général de la fonction publique, le code du travail et procède à des licenciements massifs. Se sont ces actes ignobles qui donnent courage aux patrons privés qui à leur tour licencient sans sourciller même des responsables syndicaux, des secrétaires généraux pour avoir seulement organisé des points de presse.

Qu’en est-il des licenciements à l’aéroport ?

Les camarades de l’Aéroport ont donné un point de presse suite à la non satisfaction de leurs revendications qui datent depuis 2004 et ont ainsi commis un péché capital pour le patron privé. Ce péché leur a valu des licenciements.

On se dit au Bénin que nous sommes un Etat de droit et on est même prêt à réviser la constitution pour parfaire les choses dit-on. Or les textes en vigueur dans notre république ne sont pas respectés.

· La revendication des salaires révisés à la baisse par le nouvel employeur AHS-Bénin SA est contraire à l’article 60 du code du travail et devient chose condamnable.

· L’employeur AHS-Bénin SA après avoir rompu le dialogue avec les représentants des travailleurs a bien reçu chaque fois un ultimatum et 02 motions de grève dans cette année 2013 alors que ces motions de grève n’ont jamais été exécutées. Mais jusque là aucune satisfaction des revendications. Toutes les autorités a divers niveau sont informées mais personne n’a réagi.

· De là les travailleurs ont jugé bon d’informer l’opinion public à travers une Conférence de Presse qui aujourd’hui a couté une mise à pied conservatoire au secrétaire général du SYNTRASAA le camarade NOUMAHOUKOU Jean-Eude.

Comme les travailleurs sont tous solidaires et unis à l’organisation syndicale ils ont boycotté le traitement des vols.

Le Ministre qui a demandé au Secrétaire Général du SYNTRASAA d’aller dire aux travailleurs de reprendre le travail ne s’est plus jamais prononcé sur ce sujet dès qu’il y a eu accalmie.

Il a laissé le champ libre à l’employeur de procéder aux licenciements tous azimute. Il s’agit principalement de :

1- Licenciement de AGBINKO Fernand ;

2- Licenciement de NOUMAHOUKOU Jean-Eude SG SYNTRASAA.

En outre, le Directeur Général de AHS est prêt à licencier tous ceux qui étaient présents à cette conférence de presse pour faute lourde.

Le gouvernement nous a donc tous sucré.

Le bénéfice des accords confédérations - gouvernement nous octroyant 25 % d’augmentation, notre allocation d’incitation à la fonction enseignante nous sont ainsi on le voit bien sucrés.

Et cela ne lui suffit pas. Il vient sucrer tout le monde, les travailleurs et le peuple du bénéfice des soins, donc du peu qu’il nous reste : les prises en charge.

 

II-le RAMU une vaste escroquerie, un ICC bis.

 

En effet le RAMU qui est le Régime Assurance Maladie Universelle a été décidé en octobre 2007 et ferait partie des résolutions issues des Etats Généraux de la Santé.

Un Comité a été mis en place pour réfléchir sur la mise en œuvre de cette résolution.

Si le lancement qui " prend en compte les couches défavorisées" a été fait en grande pompe, il convient de se demander :

· Où seront logés les sous cotisés étant donné que notre pays est émaillé de scandales financiers ? Nous pouvons nous demander si ce n’est pas encore un ICC bis.

 

Dans le premier document de processus de mise en place du RAMU, l’OMS aurait proposé un mécanisme de contrôle. Mais l’architecture retenue par le RAMU Bénin ne le signale pas alors on peut se poser encore une question :

Comment contrôler ses recettes étant donné qu’il s’agit des ressources publiques ? 

Les souscripteurs doivent savoir aussi que :

· Toutes les maladies ne sont pas prises en charge par le RAMU.

· Seuls les médicaments agrées par le RAMU (les médicaments sous noms génériques) sont remboursés par l’Assurance or, toutes les maladies ne sont pas traitées par des médicaments sous noms génériques ;

· Lorsqu’un assuré se trouve hors du territoire national et qu’il est malade et traité, l’assurance ne lui assure pas le remboursement.

(La maladie ne prévient pas, et les crises ne choisissent pas de subvenir en un lieu précis)

S’agissant des fonctionnaires et des employés d’entreprise, une loi est sur la table des députés et dès qu’elle sera votée et promulguée, la souscription sera obligatoire pour cette catégorie d’assurés avec prélèvement à la source or, sans attendre le vote de cette loi le gouvernement de YAYI Boni a déjà lancé la mise en application du RAMU et de la loi qui n’existe que dans l’esprit et la tête de notre Président. Drôle de Président pour nous.

Ce prélèvement sera proportionnel au salaire et à la catégorie de chaque travailleur. Autrement dit certaines souscrirons iront jusqu’à concurrence de 17 % ou 20 % des salaires.

Il faut aussi souligner qu’il existe un ticket modérateur c’est – à-dire qu’un montant du coût de la prestation est fixé au minimum 5 % que doit payer le patient avant de se faire soigner même si celui-ci est à jour vis-à-vis du RAMU.

Il est à noter que le RAMU est individuel et obligatoire pour les fonctionnaires. Le RAMU ne prend pas en charge ni l’enfant, ni l’épouse donc supprime les prises en charges.

Actuellement les taxes téléphoniques sur les GSM, les taxes aux embarquements, les prix des boissons à la SOBEBRA etc ont augmenté à cause parait-il d’une surtaxe imposée à ces sociétés pour renflouer les caisses du RAMU.

Avec le temps les cliniques privés vont diminuer ou disparaître par faute de clients dans les cabinets.

A la longue la sécurité sociale aussi sera atteinte et disparaîtront très probablement : la CNSS ; le FNRB et les autres Assurances privées. Décidemment le gouvernement ne laisse aux citoyens aucun choix par rapport à la liberté de soins.

 

Voilà Mesdames et Messieurs, chers amis, chers journalistes et camarades, quelques NON DIT du RAMU Nous vous recommandons la vigilance pour ne pas vous laisser duper. Le débat vient ainsi de s’ouvrir officiellement et nul n’a le droit de se précipiter pour aller tomber dans le guêpier.

 

Attention !!! La CSTB ne refuse pas la prise en charge de la maladie par une assurance. Elle peut être universelle et être reconnue par Dieu.

 

Mais ce que nous refusons, c’est cette assurance par le RAMU qui est une nouvelle escroquerie à combattre à tout prix.

 

Travailleurs de tous les secteurs !

Peuples de mon pays !

 Levons-nous contre les licenciements abusifs, contre les assauts pour détourner nos acquis et l’escroquerie du RAMU.

 

 

Je vous remercie !

N.B . Excusez les erreurs de syntaxe et de grammaire

 

 

Le Secrétaire Général Confédéral Intérimaire

Lisez, multipliez, diffusez.<br class='autobr' style='margin:12px;' />

 

 

 

Paul Essè IKO.-



Zone de Texte:  CONFEDERATION SYNDICALE DES TRAVAILLEURS DU BENIN

 (CSTB)

03 B.P. 932 Cotonou

Tél. : (00229) 97-98-11-48 (00229) 94-34-59-54Email : cstbsn@yahoo.fr

POINT DE PRESSE DU MERCREDI 17 JUILLET 2013

 

La Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin suit et vit la situation politique, sociale et économique de notre pays avec une attention soutenue, mais aussi avec une détermination infaillible à lutter aux côtés des travailleurs et du peuple contre la mauvaise gestion du pays, la tentative d’instauration d’une nouvelle autocratie mais qui ne semble pas du tout prendre corps, tant les contradictions au sommet et la crise profonde s’accentuent de façon irréversible.

Mesdames et Messieurs ;

Cher journalistes ;

Camarades ;

Dans notre pays tout va mal. Le dire relève d’un secret de polichinelle. Sur dix personnes interrogés au moins neuf disent que le pays n’a jamais tourné aussi mal qu’aujourd’hui. Manger au moins une fois par jour relève d’un exploit.

Le prix du transport a grimpé de façon exponentielle. Se soigner, se loger, s’instruire sont désormais l’apanache des hautes personnalités qui se taillent la part du lion dans ce budget déjà catastrophique, doublé d’une économie dans le chao. La nuit, vous dormez les pieds dans l’eau après avoir traversé, inondations obligent, des flacs ou des lacs d’eau pour rentrer chez vous.

Les routes elles-mêmes sont le reflet de la gabegie, de la destruction de tout le tissu social économique et du patrimoine national.

Dans vos maisons, vous êtes accueillis par une injure de coupure de courant presque toutes les cinq minutes sans égard à vos appareils et lorsqu’à la fin du mois le coût des factures d’électricité sont distribués, elles sont doubles ou quadruples sans que vous n’ayez la moindre possibilité de réclamation. Les moustiques vous font la fête pour achever votre calvaire du jour. Bonjour le paludisme.

La simple liberté de manifestation est confisquée. Nos camarades : KASSA MAMPO Gilbert, ALI YERIMA Ignace, ALI YERIMA Filibert et FARADITO Paul croupissent encore dans la prison de Missérété pour avoir dénoncé la mauvaise gestion à NATITINGOU. 

Décidément tout alors véritablement tout vous énerve au Bénin.

Tout le monde se dit mais pourquoi sommes nous tombés si bas ?

Agents de l’administration, enseignants, agents agricoles et paysans, jeunes et pauvres s’interrogent sur demain. Aujourd’hui étant déjà très hypothéqué et tous nous nous accordons sur le fait que notre malheur est commun  : c’est l’actuel président de la République qui agit contre tous, fait et défait tout en même temps contre le peuple.

Mais d’un autre côté les peuples, les travailleurs, la jeunesse ne se laissent pas marcher sur les pieds et la tendance devra s’accentuer pour permettre un minimum de liberté et de mieux être.

On voit en exemple les magistrats au charbon, les travailleurs de la SONACOP, ceux de l’aéroport, de la SUCRERIE de SAVE, de la CBT etc, se lever et braver l’adversité pour réclamer leurs droits. Nous n’oublierons pas les étudiants de l’UAC et ceux de Parakou.

Dans ce sombre tableau décrit plus haut où le lugubre discute la place avec le misérable, la CSTB a choisi de vous entretenir sur deux points importants dont la persistance sape les bases de nos acquis et ruine notre existence même.

Il s’agit de :

I- La violation flagrante du droit du travail par le gouvernement de YAYI Boni et des patrons privés ;

II- L’instauration par le gouvernement d’une assurance maladie qui est une nouvelle vaste escroquerie à l’échelle nationale.

 

I- La violation flagrante du droit du travail par le gouvernement de YAYI Boni et des patrons privés ;

 

D’abord quelle est la situation globale au niveau des travailleurs salariés.

Depuis plus d’une dizaine d’années il est prouvé qu’il n’y a que deux ans que la misère, la cherté de la vie ont atteint leur paroxysme. Et pour cause ! Une crise du système capitaliste s’est traduite par des crises économiques et alimentaires. Pour faire face à cette crise les négociations entre Confédérations Syndicales et le Gouvernement ont abouti à un accord de relèvement de 25 % des salaires. Pour mieux faire supporter cela à notre économie le gouvernement à échelonné le payement de ces 25 % à 5 % chaque année jusqu’en 2014 où il paiera 10 % aux travailleurs pour se mettre à jour vis-à-vis de l’accord. De 2011 à ce jour, bien malin qui dira si cet accord a été respecté par le gouvernement ! Et pourtant l’inflation ne cesse de grimper. Les coûts des communications par GSM subissent chaque fois des augmentations et les associations de consommateurs ont tous démissionné.

Nos salaires sont bloqués. Pas d’évolution malgré l’inflation et la crise. Les rappels ordinaires et les CRAPE 3 sont aussi suspendus.

Quant-aux enseignants le gouvernement a refusé de payer à ceux-ci les 25 % et remplace ces 25 % par les 25 % qui représentent l’allocation d’incitation à la fonction enseignante. Or le but de l’application de l’augmentation des 25 % à tous les fonctionnaires de l’administration publique est d’atténuer les effets de la crise économique, financière et alimentaires.

L’allocation d’incitation à la fonction enseignante est ainsi aussi supprimée et lorsque des grèves sont engagées pour réclamer ces droits acquis, le gouvernement opère des défalcations exorbitantes et illégales sur les salaires. 

La CSTB exhorte et appelle tous les travailleurs de tous ces secteurs à se lever pour exiger le reversement des défalcations et le paiement des 25 %.

Les camarades de la santé réclament sans succès les primes et autres avantages. Qu’ils se lèvent aussi et qu’ils exigent la bonne gestion des COGEC.

Les travailleurs du secteur de la fonction publique sont asphyxiés. Les primes prescrites par le statut général des agents permanents de l’Etat sont purement et simplement supprimées par le gouvernement ou soit restreintes et bloquées au motif que cela est exorbitants.

Tout ceci se déplorait par les travailleurs quand le 03 mai 2013 comme un coup de massue est tombé sur nous, la triste nouvelle de la suspension par le gouvernement de 1765 agents de la fonction publique pour dit-on mauvais reversement. Ceci a été précisé dans le relevé du conseil des Ministres de ce jour.

Il y a une pénurie de personnel à l’enseignement, à la fonction publique en général et pourtant le gouvernement se permet de suspendre plus du millier de travailleurs sans aucune demande d’explication, sans conseil de discipline.

Le Président de la République premier garant des textes de la république violes allégrement le statut général de la fonction publique, le code du travail et procède à des licenciements massifs. Se sont ces actes ignobles qui donnent courage aux patrons privés qui à leur tour licencient sans sourciller même des responsables syndicaux, des secrétaires généraux pour avoir seulement organisé des points de presse.

Qu’en est-il des licenciements à l’aéroport ?

Les camarades de l’Aéroport ont donné un point de presse suite à la non satisfaction de leurs revendications qui datent depuis 2004 et ont ainsi commis un péché capital pour le patron privé. Ce péché leur a valu des licenciements.

On se dit au Bénin que nous sommes un Etat de droit et on est même prêt à réviser la constitution pour parfaire les choses dit-on. Or les textes en vigueur dans notre république ne sont pas respectés.

· La revendication des salaires révisés à la baisse par le nouvel employeur AHS-Bénin SA est contraire à l’article 60 du code du travail et devient chose condamnable.

· L’employeur AHS-Bénin SA après avoir rompu le dialogue avec les représentants des travailleurs a bien reçu chaque fois un ultimatum et 02 motions de grève dans cette année 2013 alors que ces motions de grève n’ont jamais été exécutées. Mais jusque là aucune satisfaction des revendications. Toutes les autorités a divers niveau sont informées mais personne n’a réagi.

· De là les travailleurs ont jugé bon d’informer l’opinion public à travers une Conférence de Presse qui aujourd’hui a couté une mise à pied conservatoire au secrétaire général du SYNTRASAA le camarade NOUMAHOUKOU Jean-Eude.

Comme les travailleurs sont tous solidaires et unis à l’organisation syndicale ils ont boycotté le traitement des vols.

Le Ministre qui a demandé au Secrétaire Général du SYNTRASAA d’aller dire aux travailleurs de reprendre le travail ne s’est plus jamais prononcé sur ce sujet dès qu’il y a eu accalmie.

Il a laissé le champ libre à l’employeur de procéder aux licenciements tous azimute. Il s’agit principalement de :

1- Licenciement de AGBINKO Fernand ;

2- Licenciement de NOUMAHOUKOU Jean-Eude SG SYNTRASAA.

En outre, le Directeur Général de AHS est prêt à licencier tous ceux qui étaient présents à cette conférence de presse pour faute lourde.

Le gouvernement nous a donc tous sucré.

Le bénéfice des accords confédérations - gouvernement nous octroyant 25 % d’augmentation, notre allocation d’incitation à la fonction enseignante nous sont ainsi on le voit bien sucrés.

Et cela ne lui suffit pas. Il vient sucrer tout le monde, les travailleurs et le peuple du bénéfice des soins, donc du peu qu’il nous reste : les prises en charge.

 

II-le RAMU une vaste escroquerie, un ICC bis.

 

En effet le RAMU qui est le Régime Assurance Maladie Universelle a été décidé en octobre 2007 et ferait partie des résolutions issues des Etats Généraux de la Santé.

Un Comité a été mis en place pour réfléchir sur la mise en œuvre de cette résolution.

Si le lancement qui " prend en compte les couches défavorisées" a été fait en grande pompe, il convient de se demander :

· Où seront logés les sous cotisés étant donné que notre pays est émaillé de scandales financiers ? Nous pouvons nous demander si ce n’est pas encore un ICC bis.

 

Dans le premier document de processus de mise en place du RAMU, l’OMS aurait proposé un mécanisme de contrôle. Mais l’architecture retenue par le RAMU Bénin ne le signale pas alors on peut se poser encore une question :

Comment contrôler ses recettes étant donné qu’il s’agit des ressources publiques ? 

Les souscripteurs doivent savoir aussi que :

· Toutes les maladies ne sont pas prises en charge par le RAMU.

· Seuls les médicaments agrées par le RAMU (les médicaments sous noms génériques) sont remboursés par l’Assurance or, toutes les maladies ne sont pas traitées par des médicaments sous noms génériques ;

· Lorsqu’un assuré se trouve hors du territoire national et qu’il est malade et traité, l’assurance ne lui assure pas le remboursement.

(La maladie ne prévient pas, et les crises ne choisissent pas de subvenir en un lieu précis)

S’agissant des fonctionnaires et des employés d’entreprise, une loi est sur la table des députés et dès qu’elle sera votée et promulguée, la souscription sera obligatoire pour cette catégorie d’assurés avec prélèvement à la source or, sans attendre le vote de cette loi le gouvernement de YAYI Boni a déjà lancé la mise en application du RAMU et de la loi qui n’existe que dans l’esprit et la tête de notre Président. Drôle de Président pour nous.

Ce prélèvement sera proportionnel au salaire et à la catégorie de chaque travailleur. Autrement dit certaines souscrirons iront jusqu’à concurrence de 17 % ou 20 % des salaires.

Il faut aussi souligner qu’il existe un ticket modérateur c’est – à-dire qu’un montant du coût de la prestation est fixé au minimum 5 % que doit payer le patient avant de se faire soigner même si celui-ci est à jour vis-à-vis du RAMU.

Il est à noter que le RAMU est individuel et obligatoire pour les fonctionnaires. Le RAMU ne prend pas en charge ni l’enfant, ni l’épouse donc supprime les prises en charges.

Actuellement les taxes téléphoniques sur les GSM, les taxes aux embarquements, les prix des boissons à la SOBEBRA etc ont augmenté à cause parait-il d’une surtaxe imposée à ces sociétés pour renflouer les caisses du RAMU.

Avec le temps les cliniques privés vont diminuer ou disparaître par faute de clients dans les cabinets.

A la longue la sécurité sociale aussi sera atteinte et disparaîtront très probablement : la CNSS ; le FNRB et les autres Assurances privées. Décidemment le gouvernement ne laisse aux citoyens aucun choix par rapport à la liberté de soins.

 

Voilà Mesdames et Messieurs, chers amis, chers journalistes et camarades, quelques NON DIT du RAMU Nous vous recommandons la vigilance pour ne pas vous laisser duper. Le débat vient ainsi de s’ouvrir officiellement et nul n’a le droit de se précipiter pour aller tomber dans le guêpier.

 

Attention !!! La CSTB ne refuse pas la prise en charge de la maladie par une assurance. Elle peut être universelle et être reconnue par Dieu.

 

Mais ce que nous refusons, c’est cette assurance par le RAMU qui est une nouvelle escroquerie à combattre à tout prix.

 

Travailleurs de tous les secteurs !

Peuples de mon pays !

 Levons-nous contre les licenciements abusifs, contre les assauts pour détourner nos acquis et l’escroquerie du RAMU.

 

 

Je vous remercie !

N.B . Excusez les erreurs de syntaxe et de grammaire

 

 

Le Secrétaire Général Confédéral Intérimaire

Lisez, multipliez, diffusez.<br class='autobr' style='margin:12px;' />

 

 

 

Paul Essè IKO.-




Zone de Texte:  CONFEDERATION SYNDICALE DES TRAVAILLEURS DU BENIN

 (CSTB)

03 B.P. 932 Cotonou

Tél. : (00229) 97-98-11-48 (00229) 94-34-59-54Email : cstbsn@yahoo.fr

POINT DE PRESSE DU MERCREDI 17 JUILLET 2013

 

La Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin suit et vit la situation politique, sociale et économique de notre pays avec une attention soutenue, mais aussi avec une détermination infaillible à lutter aux côtés des travailleurs et du peuple contre la mauvaise gestion du pays, la tentative d’instauration d’une nouvelle autocratie mais qui ne semble pas du tout prendre corps, tant les contradictions au sommet et la crise profonde s’accentuent de façon irréversible.

Mesdames et Messieurs ;

Cher journalistes ;

Camarades ;

Dans notre pays tout va mal. Le dire relève d’un secret de polichinelle. Sur dix personnes interrogés au moins neuf disent que le pays n’a jamais tourné aussi mal qu’aujourd’hui. Manger au moins une fois par jour relève d’un exploit.

Le prix du transport a grimpé de façon exponentielle. Se soigner, se loger, s’instruire sont désormais l’apanache des hautes personnalités qui se taillent la part du lion dans ce budget déjà catastrophique, doublé d’une économie dans le chao. La nuit, vous dormez les pieds dans l’eau après avoir traversé, inondations obligent, des flacs ou des lacs d’eau pour rentrer chez vous.

Les routes elles-mêmes sont le reflet de la gabegie, de la destruction de tout le tissu social économique et du patrimoine national.

Dans vos maisons, vous êtes accueillis par une injure de coupure de courant presque toutes les cinq minutes sans égard à vos appareils et lorsqu’à la fin du mois le coût des factures d’électricité sont distribués, elles sont doubles ou quadruples sans que vous n’ayez la moindre possibilité de réclamation. Les moustiques vous font la fête pour achever votre calvaire du jour. Bonjour le paludisme.

La simple liberté de manifestation est confisquée. Nos camarades : KASSA MAMPO Gilbert, ALI YERIMA Ignace, ALI YERIMA Filibert et FARADITO Paul croupissent encore dans la prison de Missérété pour avoir dénoncé la mauvaise gestion à NATITINGOU. 

Décidément tout alors véritablement tout vous énerve au Bénin.

Tout le monde se dit mais pourquoi sommes nous tombés si bas ?

Agents de l’administration, enseignants, agents agricoles et paysans, jeunes et pauvres s’interrogent sur demain. Aujourd’hui étant déjà très hypothéqué et tous nous nous accordons sur le fait que notre malheur est commun  : c’est l’actuel président de la République qui agit contre tous, fait et défait tout en même temps contre le peuple.

Mais d’un autre côté les peuples, les travailleurs, la jeunesse ne se laissent pas marcher sur les pieds et la tendance devra s’accentuer pour permettre un minimum de liberté et de mieux être.

On voit en exemple les magistrats au charbon, les travailleurs de la SONACOP, ceux de l’aéroport, de la SUCRERIE de SAVE, de la CBT etc, se lever et braver l’adversité pour réclamer leurs droits. Nous n’oublierons pas les étudiants de l’UAC et ceux de Parakou.

Dans ce sombre tableau décrit plus haut où le lugubre discute la place avec le misérable, la CSTB a choisi de vous entretenir sur deux points importants dont la persistance sape les bases de nos acquis et ruine notre existence même.

Il s’agit de :

I- La violation flagrante du droit du travail par le gouvernement de YAYI Boni et des patrons privés ;

II- L’instauration par le gouvernement d’une assurance maladie qui est une nouvelle vaste escroquerie à l’échelle nationale.

 

I- La violation flagrante du droit du travail par le gouvernement de YAYI Boni et des patrons privés ;

 

D’abord quelle est la situation globale au niveau des travailleurs salariés.

Depuis plus d’une dizaine d’années il est prouvé qu’il n’y a que deux ans que la misère, la cherté de la vie ont atteint leur paroxysme. Et pour cause ! Une crise du système capitaliste s’est traduite par des crises économiques et alimentaires. Pour faire face à cette crise les négociations entre Confédérations Syndicales et le Gouvernement ont abouti à un accord de relèvement de 25 % des salaires. Pour mieux faire supporter cela à notre économie le gouvernement à échelonné le payement de ces 25 % à 5 % chaque année jusqu’en 2014 où il paiera 10 % aux travailleurs pour se mettre à jour vis-à-vis de l’accord. De 2011 à ce jour, bien malin qui dira si cet accord a été respecté par le gouvernement ! Et pourtant l’inflation ne cesse de grimper. Les coûts des communications par GSM subissent chaque fois des augmentations et les associations de consommateurs ont tous démissionné.

Nos salaires sont bloqués. Pas d’évolution malgré l’inflation et la crise. Les rappels ordinaires et les CRAPE 3 sont aussi suspendus.

Quant-aux enseignants le gouvernement a refusé de payer à ceux-ci les 25 % et remplace ces 25 % par les 25 % qui représentent l’allocation d’incitation à la fonction enseignante. Or le but de l’application de l’augmentation des 25 % à tous les fonctionnaires de l’administration publique est d’atténuer les effets de la crise économique, financière et alimentaires.

L’allocation d’incitation à la fonction enseignante est ainsi aussi supprimée et lorsque des grèves sont engagées pour réclamer ces droits acquis, le gouvernement opère des défalcations exorbitantes et illégales sur les salaires. 

La CSTB exhorte et appelle tous les travailleurs de tous ces secteurs à se lever pour exiger le reversement des défalcations et le paiement des 25 %.

Les camarades de la santé réclament sans succès les primes et autres avantages. Qu’ils se lèvent aussi et qu’ils exigent la bonne gestion des COGEC.

Les travailleurs du secteur de la fonction publique sont asphyxiés. Les primes prescrites par le statut général des agents permanents de l’Etat sont purement et simplement supprimées par le gouvernement ou soit restreintes et bloquées au motif que cela est exorbitants.

Tout ceci se déplorait par les travailleurs quand le 03 mai 2013 comme un coup de massue est tombé sur nous, la triste nouvelle de la suspension par le gouvernement de 1765 agents de la fonction publique pour dit-on mauvais reversement. Ceci a été précisé dans le relevé du conseil des Ministres de ce jour.

Il y a une pénurie de personnel à l’enseignement, à la fonction publique en général et pourtant le gouvernement se permet de suspendre plus du millier de travailleurs sans aucune demande d’explication, sans conseil de discipline.

Le Président de la République premier garant des textes de la république violes allégrement le statut général de la fonction publique, le code du travail et procède à des licenciements massifs. Se sont ces actes ignobles qui donnent courage aux patrons privés qui à leur tour licencient sans sourciller même des responsables syndicaux, des secrétaires généraux pour avoir seulement organisé des points de presse.

Qu’en est-il des licenciements à l’aéroport ?

Les camarades de l’Aéroport ont donné un point de presse suite à la non satisfaction de leurs revendications qui datent depuis 2004 et ont ainsi commis un péché capital pour le patron privé. Ce péché leur a valu des licenciements.

On se dit au Bénin que nous sommes un Etat de droit et on est même prêt à réviser la constitution pour parfaire les choses dit-on. Or les textes en vigueur dans notre république ne sont pas respectés.

· La revendication des salaires révisés à la baisse par le nouvel employeur AHS-Bénin SA est contraire à l’article 60 du code du travail et devient chose condamnable.

· L’employeur AHS-Bénin SA après avoir rompu le dialogue avec les représentants des travailleurs a bien reçu chaque fois un ultimatum et 02 motions de grève dans cette année 2013 alors que ces motions de grève n’ont jamais été exécutées. Mais jusque là aucune satisfaction des revendications. Toutes les autorités a divers niveau sont informées mais personne n’a réagi.

· De là les travailleurs ont jugé bon d’informer l’opinion public à travers une Conférence de Presse qui aujourd’hui a couté une mise à pied conservatoire au secrétaire général du SYNTRASAA le camarade NOUMAHOUKOU Jean-Eude.

Comme les travailleurs sont tous solidaires et unis à l’organisation syndicale ils ont boycotté le traitement des vols.

Le Ministre qui a demandé au Secrétaire Général du SYNTRASAA d’aller dire aux travailleurs de reprendre le travail ne s’est plus jamais prononcé sur ce sujet dès qu’il y a eu accalmie.

Il a laissé le champ libre à l’employeur de procéder aux licenciements tous azimute. Il s’agit principalement de :

1- Licenciement de AGBINKO Fernand ;

2- Licenciement de NOUMAHOUKOU Jean-Eude SG SYNTRASAA.

En outre, le Directeur Général de AHS est prêt à licencier tous ceux qui étaient présents à cette conférence de presse pour faute lourde.

Le gouvernement nous a donc tous sucré.

Le bénéfice des accords confédérations - gouvernement nous octroyant 25 % d’augmentation, notre allocation d’incitation à la fonction enseignante nous sont ainsi on le voit bien sucrés.

Et cela ne lui suffit pas. Il vient sucrer tout le monde, les travailleurs et le peuple du bénéfice des soins, donc du peu qu’il nous reste : les prises en charge.

 

II-le RAMU une vaste escroquerie, un ICC bis.

 

En effet le RAMU qui est le Régime Assurance Maladie Universelle a été décidé en octobre 2007 et ferait partie des résolutions issues des Etats Généraux de la Santé.

Un Comité a été mis en place pour réfléchir sur la mise en œuvre de cette résolution.

Si le lancement qui " prend en compte les couches défavorisées" a été fait en grande pompe, il convient de se demander :

· Où seront logés les sous cotisés étant donné que notre pays est émaillé de scandales financiers ? Nous pouvons nous demander si ce n’est pas encore un ICC bis.

 

Dans le premier document de processus de mise en place du RAMU, l’OMS aurait proposé un mécanisme de contrôle. Mais l’architecture retenue par le RAMU Bénin ne le signale pas alors on peut se poser encore une question :

Comment contrôler ses recettes étant donné qu’il s’agit des ressources publiques ? 

Les souscripteurs doivent savoir aussi que :

· Toutes les maladies ne sont pas prises en charge par le RAMU.

· Seuls les médicaments agrées par le RAMU (les médicaments sous noms génériques) sont remboursés par l’Assurance or, toutes les maladies ne sont pas traitées par des médicaments sous noms génériques ;

· Lorsqu’un assuré se trouve hors du territoire national et qu’il est malade et traité, l’assurance ne lui assure pas le remboursement.

(La maladie ne prévient pas, et les crises ne choisissent pas de subvenir en un lieu précis)

S’agissant des fonctionnaires et des employés d’entreprise, une loi est sur la table des députés et dès qu’elle sera votée et promulguée, la souscription sera obligatoire pour cette catégorie d’assurés avec prélèvement à la source or, sans attendre le vote de cette loi le gouvernement de YAYI Boni a déjà lancé la mise en application du RAMU et de la loi qui n’existe que dans l’esprit et la tête de notre Président. Drôle de Président pour nous.

Ce prélèvement sera proportionnel au salaire et à la catégorie de chaque travailleur. Autrement dit certaines souscrirons iront jusqu’à concurrence de 17 % ou 20 % des salaires.

Il faut aussi souligner qu’il existe un ticket modérateur c’est – à-dire qu’un montant du coût de la prestation est fixé au minimum 5 % que doit payer le patient avant de se faire soigner même si celui-ci est à jour vis-à-vis du RAMU.

Il est à noter que le RAMU est individuel et obligatoire pour les fonctionnaires. Le RAMU ne prend pas en charge ni l’enfant, ni l’épouse donc supprime les prises en charges.

Actuellement les taxes téléphoniques sur les GSM, les taxes aux embarquements, les prix des boissons à la SOBEBRA etc ont augmenté à cause parait-il d’une surtaxe imposée à ces sociétés pour renflouer les caisses du RAMU.

Avec le temps les cliniques privés vont diminuer ou disparaître par faute de clients dans les cabinets.

A la longue la sécurité sociale aussi sera atteinte et disparaîtront très probablement : la CNSS ; le FNRB et les autres Assurances privées. Décidemment le gouvernement ne laisse aux citoyens aucun choix par rapport à la liberté de soins.

 

Voilà Mesdames et Messieurs, chers amis, chers journalistes et camarades, quelques NON DIT du RAMU Nous vous recommandons la vigilance pour ne pas vous laisser duper. Le débat vient ainsi de s’ouvrir officiellement et nul n’a le droit de se précipiter pour aller tomber dans le guêpier.

 

Attention !!! La CSTB ne refuse pas la prise en charge de la maladie par une assurance. Elle peut être universelle et être reconnue par Dieu.

 

Mais ce que nous refusons, c’est cette assurance par le RAMU qui est une nouvelle escroquerie à combattre à tout prix.

 

Travailleurs de tous les secteurs !

Peuples de mon pays !

 Levons-nous contre les licenciements abusifs, contre les assauts pour détourner nos acquis et l’escroquerie du RAMU.

 

 Je vous remercie !

N.B . Excusez les erreurs de syntaxe et de grammaire

 

 Le Secrétaire Général Confédéral Intérimaire

 

 Paul Essè IKO.-


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