Vendredi dernier, à la Préfecture de Cotonou, a eu lieu le lancement de la phase départementale de la Journée mondiale antitabac. Placée sous l’égide du Préfet Placide Azandé, la cérémonie a connu la participation d’un parterre d’invités : directeurs d’hôpitaux, médecins chefs, coordonnateurs de zones sanitaires, Secrétaire général, chargés de mission et chefs services de la préfecture de Cotonou, Directeur départemental de la police nationale, élèves, étudiants et quelques conducteurs de taxis motos du Mozeb.

Dans son allocution, le Directeur départemental de la santé a remercié très sincèrement le Préfet pour « l’attention et l’accompagnement permanents dont bénéficie le secteur de la santé dans ses deux départements ». Il a lancé un appel pressant à la mobilisation générale et constante pour changer l’ordre des choses. Dans ses explications, il a démontré que le tabac ronge, ruine et tue ses consommateurs.

A l’en croire, il est la principale cause évitable de décès dans le monde. Ses conséquences sur l’organisme humain sont alors graves. Il a mis un accent particulier sur quelques conséquences : respiratoires, digestives, vasculaires… « La lutte demande une forte volonté politique », a-t-il fait savoir, avant de préconiser le renforcement du dispositif juridique pour rendre plus efficace la lutte.

Pour le Préfet Placide Azandé, le tabac nuit gravement à la santé.

C’est pourquoi il a notamment invité élèves, étudiants et zémidjan à cesser de fumer. Il les a invités à une prise de conscience individuelle. « La santé des populations est une priorité pour le Président Boni Yayi et son Gouvernement. Des efforts supplémentaires sont faits pour lutter efficacement contre le tabagisme. Lentement mais sûrement, les objectifs poursuivis seront entièrement atteints », a-t-il souligné.

Il faut préciser que selon une étude réalisée en 2003, 18% des élèves fument dans les Départements de l’Atlantique et du Littoral contre 26% pour ceux du Borgou-Alibori. En 2009, les études ont révélé que 5,3% d’élèves fument sur le plan national : 6,6% de garçons et 2,5% de filles. Voilà des chiffres qui inquiètent et interpellent. L’annonce a été faite au cours de cette cérémonie.

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