Le ministre des Affaires Etrangères Nassirou Bako-Arifari a procédé ce lundi 25 Juin 2012 à l’Ecole primaire Publique centre de Guéné (Arrondissement de Malanville) au lancement de l’examen du CEP dans le département de l’Alibori. C’était en présence de la directrice nationale de l’enseignement maternel madame ACHAÏTOU AlKOUARE, du chef de la circonscription scolaire et d’une forte délégation composée du chef service de la direction de l’évaluation, de l’orientation et de la scolarisation du ministère de l’enseignement secondaire, Tomon Amadou, des autorités locales de Malanville et du chargé de mission du ministre des Affaires Etrangères Inoussa Dandakoe.

C’est à 8h15 que le top a été donné pour la première épreuve de l’examen du CEP au centre de Guéné qui accueille 375 candidats contre 454 l’année dernière. En procédant à ce lancement, Le ministre Nassirou Bako-Arifari a prodigué de sages conseils aux candidats en les appelant à la concentration sur les copies.

C’est à ce prix que la réussite sera au rendez-vous : « Il faut éviter la peur, concentrez-vous sur les copies, travaillez bien. On ne vous demandera pas ce que vous n’avez pas appris, ne soyez pas stressés, travaillez et vous réussirez massivement avec un taux de 100% au CEP à Guéné », a conseillé le ministre Bako-Arifari heureux de remettre la première épreuve de composition celle de lecture au candidat FANGBO qui compose dans la salle n°9 du centre Guéné là-même où l’élève Nassirou Bako-Arifari avait passé le même examen en 1977 le premier diplôme, il y a 35 ans.

Honoré par la présence du chef de la diplomatie béninoise, natif de la localité, les candidats ont promis de se mettre à la tâche pour réussir massivement à cet examen. En présence des forces de sécurité publique présentes sur les lieux, le ministre Bako-Arifari a recommandé au Chef de la circonscription scolaire, au chef du centre de composition de Guéné centre MONSIA CHABI André et aux examinateurs de traquer sans ménagement les fraudeurs. « Le gouvernement tient beaucoup à la bonne gouvernance à l’examen », a martelé le ministre dans un ton très ferme : « Sur 77 communes que compte le Bénin, la commune de Malanville occupe la 76eme place en terme de scolarisation des enfants. Ce n’est pas une raison pour faire de la complaisance pour les élèves qui ont réussi à venir jusqu’en classe de CM2.

Il faut les laisser travailler et réussir dans l’honnêteté et la clarté. Nous n’avons pas besoin forcément du grand nombre mais mauvais. Nous avons besoin de la qualité et on peut réussir sans la complaisance. La fraude, c’est de la corruption ; ce ne sont pas les enfants qui seront coupables mais les enseignants, les examinateurs qui leur auront soufflé quelque chose. Une nation ne se bâtit pas dans la fraude, la tricherie et la complaisance. Nous devons travailler dans la rigueur et apprendre cette rigueur aux enfants.

C’est le message du gouvernement que je tiens à vous apporter et le Chef de l’Etat reste beaucoup attaché à la bonne gouvernance. Et la bonne gouvernance à l’examen, c’est laisser chacun se battre et travailler pour réussir. », a conclu le ministre.