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La crise économique, le délestage, les difficultés d’accès à l’eau potable sont les véritables problèmes qui se posent aujourd’hui dans le Bénin à l’ère de la Refondation.
Le marché international de Dantokpa à Cotonou, lieu de référence pour mesurer le pool de l’économie national, dort à cause de la mévente.
« Depuis lundi, j’ai vendu seulement pour 10000f. J’étais obligé de brader un tissu de 12000f la pièce pour pouvoir trouver l’argent du petit déjeuner aux enfants. Moi, je mange à peine… », a déclaré, hier jeudi 21 mars 2013 une vendeuse de tissu dans ledit marché. Comme elle, la plupart des femmes de ce marché ont du mal à couler leurs marchandises. Les vendeuses de divers, de condiments et consorts ont la main au menton.
Pourquoi cette situation ? Pour certaines d’entre elles, la cherté des produits est la principale de la crise. « Les autorités ont augmenté les impôts. Ce qui fait que tout est cher dans les marchés face au faible pouvoir d’achat des populations… », ont fait savoir bon nombre de comerçantes.
Ainsi, au Bénin, à l’ère de la Refondation, le peuple souffre. Il fait les frais de la crise économique internationale ajoutée à la mauvaise gouvernance des autorités politico-administratives. Actuellement, aucun secteur économique ne fonctionne normalement. Le monde des affaires est paralysé. Le textile, les véhicules d’occasion, les matériaux de construction et autres sont comme des cadavres dans les bras de leurs propriétaires.
Dans ces conditions, bon nombre de nos compatriotes éprouvent d’énormes difficultés pour accéder aux trois repas quotidiens. Ce qui fait que dans les rues de Cotonou, on voit des personnes insoupçonnables, demander de l’argent à leurs voisins, pour subvenir à leurs besoins. De plus en plus, la crise se généralise.
Hommes, femmes et jeunes s’en plaignent. De leur côté, les autorités se refugient derrière la crise économique internationale pour expliquer la situation.
Autres problèmes
Comme si cela ne suffisait pas, le délestage s’en est ajouté. Dans l’ensemble du pays, l’énergie électrique est devenue de l’or avec ses conséquences sur l’économie nationale asphyxiée. « Je ne fais pratiquement plus rien depuis quelques jours, parce qu’il n’y a pas du courant… », s’est indigné un soudeur au quartier Dandji à Cotonou. Comme lui, plusieurs opérateurs économiques ne savent plus à quel saint se vouer.
Au niveau des ménages, c’est le noir. Dans les rues, les feux tricolores fonctionnent à peine et mettent à rudes épreuves les policiers, contraints de réguler la circulation aux heures de pointe.
En un mot, les pays est dans le noir. A la crise économique ambiante et au délestage, vient s’ajouter le manque d’eau potable au Bénin.
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