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Dans un précédent article nous vous signalions que deux dirigeants d’une banque au Bénin seraient des interdits de l’exercice de la profession bancaire dans certains pays africains à l’instar de la République Démocratique du Congo, pays dont ils auraient été expulsés pour entre autres causes « tentative d’atteinte à la sûreté nationale ».
Suite à la mise en doute de la véracité de nos informations, nous avons décidé d’en fournir d’autres à l’instar de la précision sus citée. Dans une banque qui se veut une école de valeurs pouvons-nous comprendre que des administrateurs non béninois, se sont réservés le droit d’attribuer à qui leur plaisait les marchés de prestations et ce, dans un total irrespect des lois minimales de passation de marchés et sans tenir compte de l’avis des dirigeants béninois qu’ils ont eux-mêmes débauchés pour diriger la banque ?
Et lorsque ces derniers organisent des consultations restreintes et des appels d’offres en bonne et due forme pour sélectionner les prestataires de la banque, des délégations entières prendraient l’avion depuis le siège pour venir faire le tour des maisons des prestataires adjudicataires des marchés afin de leur prendre ce que eux-mêmes auraient surnommé la TAXE DU PROPRIO. Les prestataires qui résisteraient, seraient simplement éjectés de la banque. Quand les sources internes de cette banque, nous ont rapporté les faits, nous avons d’abord pensé que c’était une blague de mauvais goût que nous faisait un employé pas très content de son employeur. Mais cet employé nous a demandé de nous rapprocher de la police pour vérifier ces propos.
C’est ainsi que nous avons appris d’une source ayant voulu garder l’anonymat, que courant mai 2012, Monsieur A. ., Conseiller Spécial et Chargé de Mission du Président Directeur Général de ce Groupe Bancaire et Administrateur de la filiale béninoise, celui-là même que le groupe et le Conseil d’Administration de la banque au Bénin avait désigné pour conduire les travaux devant aboutir à l’ouverture de la filiale au Bénin, aurait été placé en garde à vue au Commissariat Central de Cotonou, suite à son interpellation quelques minutes plus tôt dans un des plus grands hôtels, pour avoir escroqué un opérateur économique de la place, client et prestataire de la banque, de plusieurs dizaines de millions de Francs CFA.
Très vite, mis au courant de la situation les autorités du groupe, à qui certainement Monsieur A. E. devait rendre compte lorsqu’il récoltait la taxe du proprio, car nos sources nous confirment que nombreux seraient les prestataires de la banque qui auraient été mangés à cette sauce, auraient dépêché une forte délégation composée des plus imminentes personnalités du Groupe à Cotonou pour payer le montant dû et pour éviter toute publicité désobligeante et taire l’affaire. Parmi cette délégation dépêchée à Cotonou, on peut citer sans être exhaustif, le Président Directeur Général, le Secrétaire Général et le DRH du Groupe.
Ce que nos amis venus d’ailleurs ne savent pas, c’est que certains des prestataires escroqués déclarent même pouvoir montrer à qui le désire des reçus des billets d’avion qu’ils auraient payés à certaines autorités du Groupe pour que celles-ci se rendent du siège à Cotonou durant les weekends pour recevoir leur TAXE DU PROPRIO. Il parait aussi que des virements auraient été faits sur le compte en Amérique des épouses de certaines autorités du Groupe. Il n’est d’ailleurs point besoin de rappeler que depuis peu, nous sommes habitués aux stylos caméras ou autres gadgets que certains auraient déjà utilisés pour filmer des remises d’enveloppes à certaines personnalités. Et apparemment les preuves du genre seraient disponibles pour confondre, entre autres l’ancien Directeur Général Adjoint de la filiale du Bénin, Monsieur P. N. , qui serait d’ailleurs impliqué dans une affaire d’homicide involontaire sur une jeune fille de 16 ans alors qu’il revenait en état d’ébriété, du domicile de l’une de ses multiples maîtresses.
Compte tenu de ses liens avec une famille dont vous me permettrez de taire le nom mais que vous devinez facilement, il aurait été relaxé et aurait toujours été innocenté dans les multiples délits et crimes qu’il a commis de tout temps. Mais cette fois-ci, son "tonton" qui n’est autre que le PDG du Groupe, a expédié ce Directeur d’Agence à Cotonou pour tenir les fonctions de DGA et de taupe afin qu’il puisse échapper à la justice.
L’actuel Directeur Général, un expulsé de la République Démocratique du Congo, est sous le coup d’une interdiction d’exercice de la profession bancaire dans ce pays. Dès sa prise de fonction au Bénin, ce dernier aurait demandé à ce que tous les contrats du prestataire et opérateur économique béninois qui aurait osé s’opposer à la vaste mafia orchestrée par des dirigeants du Groupe soient suspendus. Tous les collaborateurs de la banque qui auraient osé s’opposer à cet état d’injustice à l’endroit de ce prestataire auraient été simplement licenciés des effectifs de la Banque.
L’ensemble des contrats du prestataire en question avec la Banque aurait été suspendus et comme si cela ne suffisait pas tous les équipements installés par ce prestataire et qui ont toujours bien fonctionné auraient été entièrement remplacés par les équipements d’une société de droit sénégalais dans laquelle on soupçonne le nouveau Directeur Général de détenir des parts sociales. En effet, le marché de remplacement en question a été attribué à cette société sénégalaise en gré à gré alors que l’entrepreneur béninois avait quant à lui gagné son marché suite à un appel d’offres lancé.
Nos sources vont plus loin et nous disent que sur le devis hors taxe initial d’un peu moins de quarante millions de cette société de droit sénégalais, le nouveau Directeur Général aurait finalement payé une facture de cinquante millions hors taxe pour les mêmes produits et les mêmes quantités.
Pendant ce temps, le Directeur Général Adjoint, qui n’a pas été autorisé par la BCEAO à exercer au Bénin, lui aussi de surcroît précédemment expulsé du système bancaire de la République Démocratique du Congo (interdit de l’exercice de la profession bancaire), dirige la banque dans la clandestinité et passerait son temps à violer le Règlement Intérieur en fumant dans les locaux et en jetant des mégots de cigarettes sur la tête de ses collaborateurs béninois qu’il ne cesse de menacer de "virer" jusqu’au dernier.
Voilà l’autre face de cette banque : qu’en pensez-vous ?
Affaire à suivre
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