1338 visiteurs en ce moment
La majeur partie des opérateurs économiques impliqués dans les scandales financiers sous la refondation sont proches du pouvoir. Députés à l’Assemblée, militants Fcbe ou parents de ministre etc... La liste est longue.
Une situation qui contraste avec la volonté du président de la République de lutter contre la corruption. A juste titre, il n’a pas hésité
à solliciter la Représentation nationale pour engager des poursuites judiciaires contre François Noudégbessi et Soulé Mana Lawani, dans le cadre du scandale relatif à la construction du nouveau siège du Parlement.
Reste à savoir si les Honorables députés de la majorité présidentielle vont suivre la voie tracée par leur leader ?
Il convient de rappeler que le Parlement béninois est devenu depuis quelques années un lieu de refuge pour certaines personnes contre d’éventuelles poursuites judiciaires.
André Okounlola par exemple était avant son élection au Parlement coordonnateur du fameux projet des machines agricoles. Dans un pays sérieux, et eu égard aux nombreuses dénonciations faites par l’honorable Janvier Yahouédéhou sur cette affaire, la justice aurait pu l’interroger pour connaître sa responsabilité dans ce gâchis financier.
Valentin Houdé cité dans l’affaire-Lépi qui avait conduit son prédécesseur, Alain Adihou, en prison n’a jamais vu son immunité parlementaire levé malgré la demande de la justice.
Que dire également des anciens responsables de la Sonapra qui siègent actuellement au Parlement pour le compte de la mouvance présidentielle ?
Eu égard à tous ces faits qui contrastent avec les positions officielles du Chef de l’Etat sur la corruption, la classe politique dans son ensemble est invitée à un examen de conscience. Sauter les verrous constitutionnels afin de rendre justice. C’est la démarche indiquée si l’on compte faire réellement du Bénin un pays émergent.
www.24haubenin.info ; L’information en temps réel