Nous aimons tous notre pays le bénin, oui nous tous.

Nous connaissons ses atouts, et il est temps qu’on les commercialise avec audace dans les foires et salons du monde afin d’y attirer des investisseurs (de vrais).

Ses sites historiques mériteraient d’être de grandes destinations touristiques. Mais très peu d’ agences de voyage les proposent comme destinations dans leurs catalogues.

Son génie créatif présent dans son artisanat séduit tout visiteur qui ose franchir le pas. Mais jamais il ne s’exporte ou si peu.
Ses belles plages et ses chemins de randonnées feraient rêver tant de vacanciers et de flâneurs. Mais qui le sait ?

Son art culinaire fait danser les papilles de ceux qui se posent à nos tables. Et après ?

Ses entreprises ont du génie (civil ; médical, agroalimentaire….), mais qui en fait la promotion ?

Le Bénin a du talent ; mais qui peut le faire savoir, le faire connaître et mettre un zoom constant sur le génie économique de notre pays ?
Les prochaines élections à la tête de la CCIB sont l’occasion de poser clairement ces enjeux.

Car je rêve. Je rêve d’une chambre de commerce et d’industrie dynamique, audacieuse et volontariste pour rendre possible une économie du 21ème siècle.

Partout où elles existent et sont actives, les Chambres de Commerce et d’Industrie sont les locomotives du développement.

Premiers partenaires des entreprises, elles apportent soutien, conseils, vision, formations, accompagnement dans les projets de développement.
Ambassadeurs du potentiel économique de leurs pays, elles sont, tels des éclaireurs, en quête de toutes les opportunités d’affaires
Porte d’entrée pour les investisseurs, elles sont sources de renseignements et de conseils et guides indispensables pour pénétrer le marché national.

Les Chambres de Commerce et d’Industrie sont alors un outil stratégique de développement et un tracteur du secteur privé
C’est dire que pour les animer, il faut une sacrée connaissance du monde de l’entreprise, une rude capacité d’animation et de travail ; le sens du partenariat ; un flair de félin ; de solides qualités de négociateur et d’arbitrage ; un sens commercial éprouvé pour vendre les atouts du pays et un leadership incontesté dans le monde des affaires. Il faut avant tout un homme ambitieux pour le Bénin.
Les prochaines élections à la CCIB doivent dégager cet homme et son équipe. Un homme de défis et d’audaces. Il le faut pour ne pas continuer de voir passer le train des opportunités de développement et rester sur le quai des médiocrités, plombés par nos impuissances et nos absences d’audace.

Apres plusieurs mois de crise dans notre institution consulaire , l’heure est venue pour nous ,opérateurs économiques, chefs d’entreprises, entrepreneurs de tous ordres de saisir l’opportunité en dotant dès le 27 Janvier prochain, la CCIB, d’une Assemblée Consulaire représentative , digne ambitieuse et capable de relever les nouveaux défis du Partenariat Public Privé actuellement en vogue dans notre pays.

L’enjeu est important, nul ne sera de trop……Pour gagner cet avenir, le monde économique béninois doit garder l’œil ouvert et l’esprit vif.
Le monde nous regarde, à nous de prendre notre destin en main à travers nos dignes représentants à l’assemblée consulaire (les 99 meilleurs d’entre nous)

Pour l’heure, la priorité est à la mobilisation à travers les inscriptions sur les listes électorales….hâtons nous donc pour ne pas rater le coche.
Pour nous, PME et PMI , jeunes entrepreneurs , jeunes chefs d’entreprises, c’est le moment ou jamais de nous affirmer, parce que plus nombreux du monde économique et du secteur privé béninois.
Au soir du scrutin consulaire, nous aurons raison d’avoir agi , raison d’avoir combattu le bon combat, raison d’avoir gagner sur la ligne et avec le cœur ..Et ce sera justice pour nos entreprises qui cherchent désespérément défenseur.

C’est ca, ma conviction !!!

Charles Feridjimi COSSY
Président de la Fédération des Jeunes Chefs d’Entreprises du Bénin

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