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Parmi les maux qui entravent le développement et la beauté de la ville de Cotonou, il y a les voies barrées. Dans notre petite enquête, nous avons découvert ce qui suit ..
René Adéniyi
Circuler dans la ville de Cotonou , on le sait , est très difficile à cause de la pollution, les embouteillages et les feux tricolores souvent en panne, l’état dégradé de certaines voies et les stationnements anarchiques des camions ou véhicules. A tout ceci, il faut ajouter le chiant phénomène des voies barrées dans la ville. Attention ! Qui dit voies barrées dit voies bloquées ; et qui dit voies bloquées distingue les voies bloquées par le bon vouloir des humains et celles bloquées pour des raisons de chantier, de sécurité ou de dégradation totale. Mais à Cotonou, quand on parle de voies bloquées, il faut comprendre ces voies , rues ou vons bloquées du fait des cérémonies, des libérations d’apprentis, de concert, d’animation, etc. Chose remarquable , il y a des panneaux indiquant qu’il y a permission des élus locaux ou de la mairie. Pendant deux ou trois jours donc, on bloque la voie empruntée par un grand nombre de personnes. Conséquences, des accidents, des embouteillages monstres , des détours à ne pas finir, des bagarres entre personnes , des insultes. A l’heure de la rupture, il urge de mettre fin au phénomène de voies barrées ; sinon, c’est la poursuite de l’incivisme, de la pagaille et de la complicité des élus locaux. La semaine dernière, j’ai été sidéré par un chef quartier à qui on est venu remettre un bol bien rempli de sauce de viande ; avant cela, on lui a remis deux mille francs pour prendre les panneaux servant à barrer la voie. Avis donc au ministre chargé de la décentralisation et autorités municipales de Cotonou.
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