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Depuis la nomination des ministres conseillers du chef de l’État, les débats vont bon train, notamment sur les réseaux sociaux. Une place de choix aurait été fait à d’anciens ministres, députés au détriment des jeunes qui soutiennent le chef de l’Etat. Voici la réaction du porte-parole du gouvernement sur le sujet.
Un équilibre a été fait dans le choix des membres du Collège de ministres-conseillers du président Talon. Il y a un « savant dosage entre jeunesse et expérience ». Le Chef de l’Etat a fait en sorte de satisfaire tout le monde, selon les explications du Secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement.
« Tous ceux qui militent aspirent généralement à avoir une position. S’il y a possibilité pour un président de la République, un ministre, un DG ou un conseiller, un responsable politique quelconque, de pouvoir des postes autour de lui, tous ceux qui militent sont légitimes pour aspirer à, tant qu’ils en ont le profil. Donc, dans ce collège-là, on note un bon mix, jeunes et moins jeunes », a indiqué Wilfried Houngbédji ce vendredi 13 décembre 2024 lors d’une rencontre avec les professionnels des médias.
Pour le Secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement, ce n’est pas parce que le collège est constitué de moins de personne de moins de 40 ou 50 ans que l’on est en droit de penser que la jeunesse a été sacrifiée.
« Compétence, expérience, engagement politique », sont les critères qui ont prévalu dans le choix des douze ministres-conseillers nommés le 11 décembre dernier.
Pas de cumul de fonctions
Les journalistes présents à la rencontre ont questionné le porte-parole du gouvernement sur le cas de l’actuel Directeur des transports terrestres et aériens nommé Ministre conseiller aux infrastructures, à la Gouvernance locale et au Cadre de Vie. « Il (Jacques Ayadji, NDLR) est nommé à la présidence de la République. En tant que ministre conseiller, il est désormais un cadre à la présidence de la République. Il va sans dire que la fonction qu’il occupe au ministère jusqu’à sa nomination, quelqu’un d’autre va l’occuper. Il y a des cadres compétents au sein de ce ministère. Donc le ministre Tonato ne manquera pas de propositions ou de candidats », a expliqué Wilfried Houngbédji.
Soutiens et accompagnateurs de l’action gouvernementale
Les ministres-conseillers disposent d’un secrétariat commun. « L’ensemble, c’est une équipe coordonnée par un. Le coordonnateur de ce collège-là, il vient en conseil des ministres. Mais tous les membres du collège, ils sont en comité interministériel. Le comité interministériel, c’est le lieu où se débattent, se discutent les dossiers qui sont soumis au conseil des ministres. Les dossiers, quand ils partent du ministère, ils arrivent, tout le gouvernement se réunit autour, en comité interministériel, pour apprécier, discuter, critiquer, améliorer. Les ministres conseillers, en tant que soutiens et accompagnateurs de l’action qui se met là, vont apporter leur expérience, leur lecture au cours des débats en comité interministériel. Ils peuvent être consultés en amont par les ministres titulaires des portefeuilles sur tel ou tel sujet, avant son introduction en comité interministériel. Ou alors, en comité, ils viennent participer à la réflexion, ils font leurs propositions, et puis, ils se retrouvent après au sein de leur collège. Et celui qui coordonne, lui, le mercredi, il est en conseil des ministres », a expliqué Wilfried Léandre Houngbédji.
« Les ministres conseillers ne sont pas seulement là pour des considérations politiques. Ils ajoutent une dimension politique à l’approche technique des ministres en poste », a expliqué le porte-parole du gouvernement.
M. M.