555 visiteurs en ce moment
Le ministre de la santé, M. Alassane Seïdou a procédé ce jeudi au lancement d’un plan national d’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant 2016-2020 à l’hôtel Novotel de Cotonou.
Ce plan vise à éliminer de nouvelles infections chez l’enfant et l’amélioration de la survie et de la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant dans le contexte du VIH d’ici 2020.
Comme impacts, le taux de transmission résiduel du VIH de la mère à l’enfant sera réduit de 7,6% à moins de 5% d’ici à 2020.
Aussi, le taux de nouvelles infections parmi les enfants exposés sera-t-il inférieur à 50 /100 000 naissances vivantes d’ici à 2020.
Pour le ministre de la santé, ce plan d’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant s’articule autour de quatre composantes. La première concerne la prévention primaire de l’infection du VIH chez les femmes en âge de procréer et chez les adolescentes et jeunes de 10 à 14 ans, de 15 à 19 ans et de 20 à 24 ans. La deuxième prend en compte la prévention des grossesses non désirées chez les femmes séropositives. La troisième concerne une intervention spécifique visant à réduire la transmission du VIH de la mère à l’enfant. La dernière composante consistera à fournir des traitements, de soins et de soutien appropriés aux femmes infectées par le virus, à leurs nourrissons et à leurs familles.
Selon M. Seïdou, l’élaboration du plan d’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant du VIH au Bénin 2016-2020 s’inscrit dans la continuité du plan 2012-2015, qui avait été élaboré dans la vision ZERO de l’ONUSIDA.
En 2015, l’ONUSIDA a lancé la stratégie accélérée (FAST-TRACK) qui s’inscrit dans la vision de mettre fin à l’épidémie du VIH d’ici à 2030.
L’actuel plan tient compte de cette stratégie accélérée et des critères de certification d’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant par l’OMS.