L’agence nationale de protection civile (ANPC) a organisé hier mardi 24 mai 2016 au chant d’Oiseau de Cotonou, l’atelier diagnostic pour l’élaboration de la politique nationale de prévention et de gestion intégrée des catastrophes. Les assises se sont déroulées en présence des partenaires de l’Agence et des cadres de divers départements ministériels.

C’est dans la droite ligne des recommandations de la 3ème conférence mondiale sur la réduction des risques de catastrophes (RRC) tenue du 14 au 18 mars 2015 à Sendai, Miyagi au Japon, que se sont tenues les assises d’hier au chant d’oiseau de Cotonou. Cette rencontre a permis à l’ANPC et ses partenaires de matérialiser la détermination de l’état béninois à entreprendre des actions d’importance capitale dans la sécurisation de personnes vivantes sur son territoire ainsi que leurs biens.
Selon Athanase Akitikpa, représentant du Directeur Général de la l’ANPC, " La prévention, la gestion et le redressement post-catastrophe amènent le gouvernement de notre pays à créer par décret n° 2011-834 du 30 décembre 2011, la plate-forme nationale de réduction des risques de catastrophes et d’adaptation aux changements climatiques (PNRRC-ACC) pour une meilleure prévention et gestion des catastrophes et par décret n° 2012-426 du 06 novembre 2012, l’Agence nationale de protection civile (ANPC), une structure nationale de coordination de toutes les situations d’urgence et de crises… "
A l’en croire, c’est pour mener à bien ses missions que l’ANPC avec l’aide de ses partenaires a élaboré un document phare dénommé Politique nationale de prévention et de gestion intégrée des catastrophes au Bénin. " Ce document que nous voulons consensuel fera l’inventaire des plans, politiques sectorielles et autres documents de gestion des catastrophes existants…", a-t-il souligné avant de marteler que le même comblera un vide en matière de Réduction des risques de catastrophes au Bénin.
Pour le représentant de la Société SERHAU SA, un partenaire de l’ANPC " Plusieurs actions ont été menées dans le cadre de ce projet dont le plan ORSEC au plan de contingence nationale, mais ces documents ne valent rien sans un plan de politique nationale. C’est donc ce document que nous venons élaborer ce jour." Il a été appuyé dans ces propos par le représentant du PUGEMU qui relèvera toute l’importance de ces assises qui marquent selon lui la finalisation, l’amendement et la validation du document qui était tous en version provisoire. Procédant à l’ouverture officielle dans travaux, l’inspecteur Général de Brigade Sessi Louis-Philippe Houndègnon, Directeur de Cabinet du Ministère de l’intérieur a profité de cette rencontre pour " témoigner au nom du gouvernement béninois, la gratitude du peuple béninois aux partenaires techniques qui soutiennent le Bénin dans la lutte contre les catastrophes."

Amir NABIL