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La polémique autour des concours dits frauduleux, organisés par le pouvoir défunt du Président Boni Yayi, et autres actes administratifs irréguliers et incohérents suspendus ou mis en veilleuse par le gouvernement de Talon, ne sont pas approuvés par certains bénéficiaires pendant que les citoyens applaudissent les nouvelles mesures des autorités de la rupture. C’est le prix à payer et les Béninois doivent comprendre et accepter les décisions du conseil des ministres, surtout si elles reposent sur la bonne foi et sont prises dans le respect des lois de la République. Pourquoi toutes ces agitations et menaces à l’encontre du gouvernement de Talon alors que ce n’est qu’une suspension desdits concours, le temps de mener des investigations pour la manifestation de la vérité. On ne peut faire des omelettes sans casser des œufs et ceux qui menacent et font le procès au gouvernement de la rupture parce qu’ils ont des intérêts inavoués à défendre, se trompent ou se confondent.
Quel que soit le nombre des manifestants aujourd’hui qui réclament la non annulation desdits concours à polémique, ils doivent se rendre à l’évidence que c’est la majorité du peuple qui a voté pour l’élection de Patrice Talon, donnant ainsi caution à l’option de la rupture, à la lutte contre la corruption, l’impunité et autres mauvaises pratiques érigées en règle ou système de gouvernement par le régime défunt. Aucune agitation ou manipulation ne saurait donc intimider ou faire reculer Talon et son équipe qui pour le moment, donnent l’impression de résister à ceux qui tentent de les faire fléchir ou de faire remettre en cause les mesures prises en conseil des ministres. C’est parce que certains se reprochent des choses ou ont posé avec la complicité de leurs anciens maîtres, des actes répréhensibles et craignent des poursuites.
Les agitateurs et les manipulateurs, doivent maintenant se taire et comprendre qu’il est temps que l’on finisse avec les pratiques rétrogrades et indignes d’un pouvoir, chantre de la mauvaise gouvernance et de l’impunité, pratiques qui ont compromis le développement du Bénin. Il faut maintenant assainir et il faut sévir quel que soit le prix à payer. Laissez Talon et son gouvernement avancer et les Béninois auront le temps de confirmer ou d’infirmer, si cette gouvernance est réellement celle qu’attendait ou que souhaitait le peuple, longtemps abandonné, abusé et dont le coeur meurtri, réclame justice.
Euloge R. GANDAHO/Le Grand Matin
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