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Le président de la Task-force de la libre circulation de la CEDEAO était à la frontière bénino-nigériane de Sèmè kraké ce lundi 04 octobre. Il y était pour s’informer des conséquences de la fermeture des frontières. Selon Jean Luc Akplogan, corresponsant de RFI à Cotonou, « il a réuni toute l’administration qui gère les passagers et les véhicules (douane, police) et le représentant des camionneurs. Des questions ont été posées pour confirmer ou infirmer tout ce que le Nigéria reproche au Bénin ».
Pour le receveur de la douane, « le Bénin était irréprochable en ce qui concerne le respect des réglementations ». Il faut dire que depuis la fermeture des frontières, la situation n’est pas aisée tant du côté du Nigéria que du Bénin. « La douane n’a prélevé aucune recette depuis deux mois et demi alors que les recettes mensuelles avoisinent 300 millions FCFA. Quant aux produits qui viennent du Nigéria et qui sont mis en consommation, ces produits augmentent de prix. Nous sommes maintenant à 1100 camions bloqués et immobilisés sur le parc », explique le correspondant de la radio mondiale.
Les cris de détresse des transporteurs et des commerçants à l’endroit du missionnaires montrent les difficultés que traversent ceux-ci suite à cette fermeture unilatérale des frontières par le Nigéria.
Les frontières terrestres du géant de l’Est ont été fermées depuis le 20 août 2019. Mais le 1er novembre dernier, les autorités d’Abuja ont décidé de proroger la mesure jusqu’au 31 janvier 2020.
Un coup dur pour toutes les économies de la sous-région ouest africaine.
G.A.