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L’un des faits marquants depuis l’avènement du Président Talon au pouvoir, c’est la bonne gestion de certaines crises qui depuis quelques décennies ont empêché le Bénin, d’aller de l’avant. On a déploré, il y a quelques années, avec les gouvernements qui se sont succédé, de nombreuses crises politiques et sociales qui ont retardé ou entravé certaines actions des dirigeants d’alors, actions qui devraient permettre, l’amélioration des conditions de vie des populations ou le bien-être des citoyens. On peut rappeler les grèves perlées ou à répétition des syndicats, les crises intervenues suite aux désaccords entre le gouvernement et certains partis politiques ou les bras de fer entre l’exécutif et le Parlement, toutes choses qui n’ont pas permis à certains dirigeants de s’occuper de l’essentiel ou de travailler dans les conditions favorables au développement du Bénin.
C’est vrai que le Président Talon, n’est qu’au début de son mandat et on ne peut pas pour le moment tirer des conclusions. Toutefois, on pourrait dire, sur la base des médiations qu’il a eues déjà à conduire et des résultats auxquels ont abouti lesdites médiations, que le nouveau départ donne déjà des signes d’espoir dans une République longtemps meurtrie et secouée par des crises sociopolitiques qui n’ont pas permis au Bénin, cité comme modèle de la démocratie en Afrique, de concrétiser son rêve de devenir une nation où il fait bon vivre pour chacun et pour tous. On devra avoir maintenant des raisons d’espérer le mieux pour ce pays après les premiers mois de l’ère de la rupture, sans crises ou conflits politiques entre le Président, son gouvernement et les acteurs politiques qui semblent ne rien reprocher au pouvoir en place. La preuve c’est qu’en dehors de quelques vaines agitations, l’opposition semble pratiquement inexistante. Même les quelques rares grognes syndicales qu’on a observées, se sont très tôt étouffées, donnant l’impression d’une fausse alerte et qu’il n’y avait pas péril en la demeure.
On doit pour ce début, parler simplement d’une gestion apaisée des crises, à l’ère de la rupture. Cela est à l’actif du Président Talon et son gouvernement qui ont fait l’option d’un règlement méthodique et pacifique des crises au lieu d’aller à l’affrontement ou de pratiquer la politique de « diviser pour régner ». La médiation du Président Talon qui a permis la réconciliation des frères de l’église Protestante et la récente concertation du Chef de l’Etat avec les acteurs du football en crise au Bénin, ont donné la preuve d’une ferme volonté de Patrice Talon, d’œuvrer pour un climat social apaisé qui favorise le progrès de la République. Le plus important maintenant est que tout cela soit bien compris des citoyens qui doivent collaborer, accompagner le pouvoir en place dans ses efforts de limiter ou d’empêcher ces crises inutiles qui retardent le développement du Bénin. C’est un impérieux devoir pour chaque Béninoise et chaque Béninois, de jouer sa partition. Il s’agit de relever les grands défis pour instaurer une nation prospère, passant ainsi du rêve à la réalité.