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Une délégation gouvernementale conduite par le ministre d’Etat en charge du développement et de la coordination de l’action gouvernementale s’est rendue mercredi 28 février 2024, à la frontière entre le Bénin et le Niger. L’objectif de cette descente de la délégation composée de trois ministres, est de s’enquérir de l’effectivité de l’ouverture des frontières après la décision de la CEDEAO.
Samedi 24 février 2024, la CEDEAO à l’occasion d’une session extraordinaire tenue à Abuja a décidé de la levée de sanctions contre le Niger, le Burkina Faso, le Mali et la Guinée. Au nombre des sanctions levées par l’organisation sous régionale au terme de ses assises, figure la réouverture des frontières avec ces pays sous sanctions depuis quelques mois.
Quelques heures après cette décision de la CEDEAO, une délégation du gouvernement béninois composée des ministres Abdoulaye Bio TCHANE du développement et de la coordination de l’action gouvernementale, Romuald WADAGNI de l’économie et des finances et Gaston DOSSOUHOUI de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, s’est rendue à la frontière entre le Bénin et le Niger s’enquérir de l’effectivité de l’ouverture.
Le constat sur le terrain, est rassurant. Toutes les barrières côté béninois ont été levées, et toute marchandise en provenance de Cotonou pour Niamey peut facilement traverser la frontière. Mais côté nigérien, l’on maintient encore le blocus. Face à cette situation, le ministre d’Etat en charge du développement et de la coordination de l’action gouvernementale a émis le vœu que les barrières soient levées afin que les populations des deux pays puissent vaquer à leurs occupations.
Mais en attendant, les activités informelles se développement bien. Abdoulaye Bio TCHANE a rappelé à l’occasion, la décision de la CEDEAO qui appelle également les autorités du Niger et des autres pays de l’AES à participer à une rénovation de la CEDEAO, à taire les petites querelles entre Etats, et à avancer vers la reconstruction de ce qui est fait jusqu’là dans la sous-région, et salué de partout. « C’est le moment de reconstruire et je pense que le Nigériens comme les Burkinabè, les Maliens seront prêts à avancer dans cette direction », a confié le ministre d’Etat.
F. A. A.
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