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Concilier les missions de la police et les droits humains. C’est l’objectif visé à travers l’atelier sur la police de proximité tenu ce mardi 27 décembre 2016 à Cotonou et qui a pour finalité de parvenir à un partenariat entre populations et forces de sécurité publique.
L’atelier ouvert par Charles Martin Cakpo Tomavo, Directeur adjoint de cabinet du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a réuni les agents de la police et de la gendarmerie des départements de l’Atlantique, du Littoral, de l’Ouémé et du Plateau.
A l’ouverture des assises, le Directeur adjoint de cabinet du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a indiqué que le Bénin est confronté à plusieurs menaces dont celles liées à la criminalité, au terrorisme. Il a souligné que sans la sécurité, qu’il n’y a pas de démocratie, ni de développement. D’où la nécessité d’une collaboration entre forces de l’ordre et populations.
« La question qui se pose est de savoir si les forces de sécurité sont en mesure d’élucider et de réussir les enquêtes sans la collaboration des populations ?, la réponse est négative », a- t-il affirmé.
Il a précisé qu’il urge de rétablir la confiance entre la population et les forces de l’ordre.
La sécurité des personnes et des biens constitue au Bénin un droit fondamental garanti par les dispositions de l’article 15 de la Constitution. Elle est donc un devoir pour les pouvoirs publics. Pour ce faire, explique-t-il, assurer la sécurité, préserver l’ordre public, lutter contre la délinquance et les violences sont des missions de la police et de la gendarmerie.
Selon Charles Martin Cakpo, ces deux corps ont pour rôle principal, la mise en œuvre des dispositions légales et réglementaires qui participent à la protection des personnes et des biens.
Il a invité les fonctionnaires de la police et de la gendarmerie à un changement de comportement en renonçant aux diverses formes de tracasseries policières, de menaces, de rançonnement, d’arrestations et de gardes à vue abusives et arbitraires.