482 visiteurs en ce moment
Un atelier d’échange sur la lutte anti-braconnage organisé par l’ambassade de France près le Bénin s’est ouvert hier, mercredi à l’hôtel Totora de Natitingou a rapporté l’agence Bénin presse.
L’atelier a réuni les autorités étatiques du Bénin, les partenaires techniques et financiers et les organisations non gouvernementales intervenant dans la protection de la faune et de la flore au Parc Pendjari.
Pendant les deux jours que dureront les travaux, les participants échangeront sur plusieurs thématiques notamment la situation des trafics de cités à travers leurs enjeux et perspectives pour le Bénin, le plan d’urgence pour la Pendjari, l’approche juridique de lutte anti-braconnage, la gestion déléguée du parc Pendjari, les nouvelles technologies de lutte contre le braconnage et le partenariat public-privé contre la criminalité environnementale.
Si l’on veut faire du développement durable à travers le tourisme, a souligné l’attaché de sécurité intérieure de l’ambassade de France, colonel Bruno Manin, la préservation de la faune est plus que nécessaire. Le seul endroit en Afrique de l’Ouest, a-t-il poursuivi, où on a les vrais troupeaux d’éléphants et un volume important d’animaux susceptibles de faire venir les touristes est le parc Pendjari. Ce deuxième atelier après celui de Cotonou en 2016, a dit le colonel Bruno, vise à sensibiliser les pouvoirs publics, les organisations non gouvernementales et autres acteurs sur la nécessité d’une synergie d’action dans la lutte contre le braconnage. « Le choix de Natitingou pour abriter cette rencontre s’inscrit dans la dynamique de montrer l’importance du Nord-Bénin et la nécessité de sa sécurisation », a conclu l’attaché de sécurité intérieure de l’ambassade de France.
En remerciant l’ambassade de France pour cette initiative, Mme le préfet de l’Atacora, Lydie Déré Chabi Nah, a exhorté les participants au sérieux et à la rigueur pour que sortent de ces échanges de nobles recommandations, car a-t-elle déploré, malgré les efforts du gouvernement et les différents partenaires, le braconnage continue par être une réalité, même si, précise l’autorité préfectorale, cela n’est plus avec la même acuité.
ABP
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel