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La nouvelle avait fait l’effet d’une bombe, au lendemain de l’élection de Me Adrien Houngbédji, au perchoir de l’Assemblée Nationale .En effet, un des deux confrères, invités d’une émission « spéciale décryptage » sur Canal 3, annonce qu’il ne faudrait pas exclure, la candidature de Patrice Talon aux prochaines élections présidentielles. Il fonda alors son argumentaire, sur le rôle de « télécommande » joué par Talon depuis Paris, dans la victoire de Me Adrien Houngbédji, mettant ainsi définitivement fin, aux velléités révisionnistes de Yayi Boni… Mais cela dit, quid alors de cette histoire candidature probable de Talon, aux élections Présidentielles ? On s’attendait à tout sauf à « ça ».Ce « çà » qui remettra en cause tous les calculs et tous les schémas préétablis... La nouvelle équation à multiples inconnus, de semer alors le trouble, tant dans la mouvance présidentielle, qu’au sein des chapelles de l’opposition. Des partisans zélés de Yayi dénoncèrent alors, une « candidature de vengeance ».Thèse curieusement partagée, par quelques opposants déboussolés, qui comptaient sur la puissance financière de Talon. Que dire alors d’un candidat, et d’une alliance se revendiquant du soleil qui, depuis des mois, affichaient ses rêves d’aller à la conquête du pouvoir, sous la coupe de l’exilé parisien ? Puis de la rumeur, on passa à la réalité. Talon confirme depuis les bords de la Seine, son intention « d’aller lui-même au charbon ».Paniqué, le pouvoir répond comme à l’accoutumée, de manière « bête et méchante ».Près d’une vingtaine de dossiers, dont la plupart déjà vidés par les tribunaux, sont subitement « réchauffés » contre le probable candidat. Ces grossiers montages, tomberont les uns après les autres. Depuis, Talon redevenu plus que jamais, le cauchemar de Boni Yayi, hante ses nuits. Trouble ses journées. C’est à peine s’il ne regrette son fameux pardon. Surtout que sans rambours ni trompettes, Talon est revenu d’exile, et peaufine dans le silence, ses stratégies. Yayi Boni est payé, pour le savoir redoutable en la matière. Avec maitrise et sérénité, l’homme s’est d’abord attelé à rendre « normale » sa candidature, aux yeux de tous ceux qui hier encore, le suppliaient de rester « dans son couloir ».Aujourd’hui, nombre de ceux-ci reconnaissent volontiers, que si Talon n’était pas candidat, le « match serait plié ». Même la triple alliance contre nature (Fcbe-Prd-Rb) conçue pour tétaniser l’électorat, n’a pu impressionner le « compétiteur né ». Que dire alors de son échec relatif, à fédérer autour de lui, les grands partis et alliances de l’opposition…Qu’à cela ne tienne, en fin stratège, il a choisi alors la politique du « corps à corps » avec l’électorat. Comptant sur ses atouts majeurs : un projet de société qui force respect ; du charme à gogo et du bagout. Cerise sur le gâteau, il a les moyens de son ambition ! Si vous n’aimez pas Talon, n’assister pas à ses meetings, avertit un connaisseur. Il va vous conquérir. Talon fera à coup sûr des étincelles, au soir du 6 Mars .Yayi Boni lui, le sait. Mais certains de ses partisans qui, les yeux grandement ouverts, rêvent de « K.-O. » le savent-ils ? Evidemment, celui qui ne dort pas, est toujours difficile à réveiller…
Tafê
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