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Le 26 février 2017, le Directeur des établissements privés d’enseignement supérieur (Dépes) Dodji Amouzouvi, est revenu sur la décision du gouvernement qui impose désormais l’organisation des examens nationaux pour la Licence et le Master au profit des étudiants des établissements privés d’enseignement supérieur non homologués par l’Etat. Sur l’émission Carte sur Table, le sociologue indique qu’il s’agit d’une décision qui a été prise en grande concertation avec les acteurs à la base que sont les promoteurs d’établissement, les acteurs des établissements publics, ou encore ceux du monde professionnel.
Pour lui, les promoteurs d’établissement ont fait preuve de légèreté puisqu’aucun parmi eux, jusque-là n’a pu atteindre la dernière étape d’agrément. Si le gouvernement en est arrivé à cette mesure de l’organisation des examens nationaux selon lui, c’est parce que les mécanismes de co-signature et de reconnaissance de diplômes ont montré leurs limites, surtout avec la non-maîtrise de la qualité de la ressource humaine qui sort des établissements privés d’enseignement supérieur.
« Sur plus de 160 établissements supérieurs, il n’y a que 52 qui bénéficient de la co-signature », a-t-il révélé. « Le sérieux sera davantage au rendez-vous avec une meilleure formation de l’élite du pays », a-t-il annoncé.
Armel TOGNON
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