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C’était jusqu’ici, l’un des secrets les mieux gardés du pays. Mais depuis quelques jours, les salaires des agents de l’Etat, font le ‘’buzz’’. Et ce n’est pas un petit boucan ! Tenez : l’épouse du conducteur de véhicule administratif, fraîchement recruté, sait désormais que son mari, passera de 62.000 à 104.000F, à la fin de ce mois. Idem pour sa camarade, épouse du voisin instituteur, qui a appris sur les réseaux sociaux, que son époux touchera en fin décembre, 150.000F ! Papa Noel passera certainement dans ces foyers, avec un large sourire ‘’Colgate’’. Mais il n’y a pas que les épouses des agents de l’Etat, qui ont eu des révélations, sur le... ‘’Grand secret’’. Les maris eux aussi, sont désormais ‘’au courant’’. Celui de l’aide-soignante par exemple, a été informé, que son épouse encaissera mensuellement, 123.000F.Juste un peu moins que la ‘’Tata doto’’ (sage-femme) du quartier, qui, dans la poche de sa blouse, mettra 182.000F ! Le gouvernement et son chef, auront donc joué leur partition. Mais qu’à cela ne tienne ; il y ‘aura toujours des récriminations. A moins de doubler ou tripler les salaires. Et là encore ! On pointera du doigt les salaires ‘’politiques’’, pour crier sa ‘’rage’’ contre la ‘’ruse’’. Mais entre nous tout de même ; une simple petite pensée, pour ces millions de compatriotes, qui ne sont ni agents permanents de l’Etat, ni cadres perpétuels de l’administration, pourrait tempérer quelque peu les ardeurs. Cette immense lot de travailleurs, qui quotidiennement, « gagne son pain, à la sueur de son front » .Eux, ils n’attendent ni salaire, ni sursalaire ; ni prime, ni augmentation... Et c’est pourtant sur eux, que reposent les rouages essentiels de l’économie nationale, permettant à l’Etat, ses largesses. Dommage, ils n’ont ni syndicats, ni puissants lobbies. Néanmoins, on l’avait évoqué plus haut : en matière de salaires, « le bruit ne fait pas du bien, et le bien ne fait pas de bruit ».Le tintamarre actuel, ne sera pas sans conséquences. Tant sur les marchés, que dans les foyers. En effet, commerçants véreux, propriétaires rapaces, transporteurs voraces et même ‘’deuxièmes bureaux’’ jaloux, sont tous dorénavant à l’affût. Guettant tels des vautours, la moindre occasion pour fondre sur la ‘’carcasse’ ’.Ils ne laisseront rien de côtes, ces oiseaux de proie. Avec eux, pas de quartier ! Et c’est sans négociations. C’est à dire sans concessions. Alors ?
Tafè