1261 visites en ce moment
Un cadre de la Direction des partis politiques et des affaires électorales, et un autre de la Direction des affaires intérieures et des cultes au ministère de l’intérieur et de la sécurité publique ont été interpellés par la Police. Ils sont poursuivis dans une affaire de corruption relative à l’attribution de récépissé au parti Le Libéral de Richard Boni Ouorou. Aux dernières nouvelles, le président et d’autres cadres du parti sont arrêtés dans le cadre de l’enquête qui éclabousse cette formation politique et le ministère de l’intérieur.
Après des cadres du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, le président du parti Le Libéral et certains de ses collaborateurs ont été arrêtés dans la soirée de ce jeudi dans l’affaire de corruption relative à l’attribution de récépissé au parti en cours de création. Le ministre de l’intérieur Alassane Séidou a informé l’opinion publique sur ce dossier à travers une déclaration ce 15 mai 2025 .
Selon les explication du ministre, le cadre en service à la Direction des affaires intérieures et des cultes aurait approché le principal responsable du parti en création pour lui proposer des facilitations contre rémunération de sa part en vue de faire aboutir son dossier d’existence légale au Ministère de l’intérieur. Proposition à laquelle ce dernier aurait adhéré ; le même cadre de la Direction des affaires intérieures et des Cultes aurait par la suite contacté et convaincu le cadre de la Direction des Partis politiques et des affaires électorales contre promesse de rétribution.
Face à ces faits d’une extrême gravité, le ministre dit avoir « diligemment » instruit le Directeur général de la Police républicaine de faire interpeler les intéressés ainsi que le présumé corrupteur, et d’activer la Brigade économique et financière (BEF) pour clarifier la situation. « J’ai par ailleurs suspendu les deux cadres de leur position administrative respective sans préjudices des poursuites judiciaires qui en découleront », a précisé Alassane Séidou.
Les personnes arrêtées sont gardées à la BEF pour leur audition en attendant la suite de la procédure judiciaire.
Ce dossier risque de coûter cher au président du parti Le Libéral Richard Boni Ouorou pour son avenir politique.
F. A. A.
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel