450 visiteurs en ce moment
La dernière rencontre entre les autorités universitaires et les responsables étudiants à Bohicon doit donner des soucis aux parents quant à la décision qui en est issue. Il n’est pas interdit de penser à des mouvements estudiantins qui ont forcé la main au régime défunt de soulager les peines des étudiants en instituant la gratuité de la formation. La lutte aurait payé. Certaines autorités disaient que dans aucune université du monde la formation n’est gratuite. Le Bénin ayant fait l’exception a favorisé les filles et fils des pauvres. La tendance semble être révolue sous les hospices des responsables étudiants. À la suite d’une lutte, ces étudiants ont sacrifié la gratuité de l’enseignement et la double inscription au profit de la session de rattrapage. Plus de double inscription, plus de formation gratuite pour les non boursiers. Si le prix de la lutte est ce résultat, il faut donc féliciter les deux camps en conflit. Si la solution permettra de remettre l’Université sur les rails et promouvoir l’excellence, c’est alors une prouesse. Mais le mal persiste et semble s’aggraver puisque les étudiants ont dû lutter pour empêcher la suppression de la double inscription qui n’était d’ailleurs pas du goût du recteur. Les étudiants ont choisi une solution asphyxiante plutôt qu’apaisante. Les autorités ont gagné un point puisque la seule inscription permettra aux étudiants d’être plus dociles malgré la session de rattrapage. Aucun étudiant ne pourra encore gaspiller les feuilles de composition du ’’recteur’’ espérant se rattraper dans une autre faculté. La chance de l’Université est que chacun a accepté les solutions. Vivement que les grévistes se rangent désormais.
Par : Amir Nabi
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel