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La promotion du genre n’est pas la tasse de thé du patron du nouveau départ. C’est le moins qu’on puisse dire au regard de la kyrielle de nominations observées depuis peu. D’abord dans le gouvernement, on n’enregistre que trois femmes (Attanasso, Mathys et Monrou) sur les vingt-et-un membres que compte l’appareil gouvernemental. Au niveau des préfets promus au terme du conseil des ministres du mercredi 22 juin, seulement une femme a pu se faire une place sur la liste des 12 préfets du nouveau départ. Pour le moment à la tête des directions et autres structures étatiques, ce ne sont pas les femmes qui tiennent les lauriers. Parmi les rares qu’on en compte pour le moment, seulement deux (D/Cous Fagbohoun et DG/Fnm Dassoundo) sont nommées. Toutes les autres assurent l’intérim ou en attente d’être virées par le nouveau système pour lequel elles n’ont en rien contribué à l’avènement. C’est à croire que le président Patrice Talon n’aime pas les histoires de femmes. D’aucuns nous diront qu’il avait juré dans un passé récent de ne pas attacher du prix à la promotion du genre. Mais à ces derniers, nous répondrons qu’en matière de compétence, il y a très longtemps déjà que les femmes rivalisent avec les hommes. Et ce nest pas Vicentia BOCO, présidente de linstitut de la promotion de la femme qui dira le contraire.
Par : Amir NABIL
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