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Alors que la police affute ses armes pour traquer les armes issues des conflits armés dans la sous-région, c’est les armes localement fabriquées qui sont de plus en plus utilisées par les malfrats. Une nouvelle donne qui interpelle les forces de l’ordre et surtout la représentation nationale qui n’a toujours pas voté la loi qui devrait régir cette matière. Chaque jour qui passe, des citoyens tombent sous ces balles.
A Porto-Novo précisément au quartier Louho-Honvié, le samedi 02 juin 2012 aux environs de 20h, quatre individus armés de deux pistolets de fabrication artisanale se transportant au moyen de trois motocyclettes dont deux de marque Dayang et le troisième de marque Bajaj ont braqué ont orchestré un braquage. Le jeudi 31 Mai 2012 aux environs de 17h 15mn trois individus armés de pistolets de fabrication artisanale se transportant au moyen de motocyclettes de marque Bajaj ont attaqué dans la rue de Air Gabon. La liste des atteintes à la sécurité est longue et inquiétante et devrait interpeller les députés qui, du fait de la non adoption de la loi sur les armes.
Parer au plus pressé
En attendant le vote de la loi, il est impérieux que la police nationale organise une campagne de sensibilisation sur les méfaits de ces armes, surtout les pistolets qui sont de plus en plus performants et peuvent tirer plusieurs coups à la fois. Les fabriques de ces armes doivent être identifiées et démantelées. Il y va de la sécurité des personnes et des biens dans notre pays.
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