Les Nigériens ont voté hier pour choisir un autre Président de la République ou pour reconduire au pouvoir Mahamadou Issifou, le candidat sortant. Des observations du scrutin et de son organisation, quelques enseignements sont à tirer.

Dans l’ordre et la discipline les Nigériens sont allés accomplir leur devoir citoyen. Certes, on craint des incidents du fait de l’incarcération bien avant le scrutin du candidat Hama Amadou impliqué dans une rocambolesque affaire de trafic de bébés. Mais, on il y a plus de peur que de mal puisque le jour du vote , tout s’est bien passé.. Par ailleurs, même s’il y a eu de nombreux observateurs présents aux quatre coins de ce vaste pays pour superviser la transparence du scrutin présidentiel, à noter que dans certaines régions ou localités, pour des problèmes organisationnels, des gens ont voté en ce qui les concerne qu’hier. Et une nouvelle fois, dans le calme, la sérénité ou l’ordre. Le premier enseignement à tirer pour des pays comme le Bénin qui vote le 06 mars prochain, c’est de rappeler qu’une élection est vraiment synonyme de fête et que tout doit se faire dans la paix et la sécurité. La répétition est pédagogique dit-on. Mais ce qui est à déplorer rapidement , c’est le vote organisé 24 heures après pour d’autres. C’est vrai , tout s’est bien passé mais cela comporte des risques.
Ensuite, les observateurs se sont bien déployés et ne sont pas restés dans les hôtels, bars ou maquis pour se reposer ou se distraire. En attendant leur appréciation finale sur le déroulement du scrutin au Niger, merci à eux et avis à ceux qui seront bientôt chez nous pour les mêmes causes .Pour finir, au Bénin , il n’y a pas de vote par témoignage et cela est à l’actif de tout le peuple béninois notamment des diverses autorités, institutions de la République, de la classe politique et de la société civile.

René Adéniyi