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Le président russe, Vladimir Poutine avec son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, président de l’Union Africaine, a ouvert mercredi 23 octobre 2019, le premier "Sommet Russie-Afrique" en présence d’une quarantaine de chefs d’État dont le président de la République du Bénin, Patrice Talon.
Ce sommet qui se tient dans la station balnéaire de Sotchi est une occasion pour la Russie de relancer son influence face aux autres partenaires des Africains, notamment les Occidentaux et la Chine.
Pendant deux jours de rencontre, des "forums sur la coopération Chine-Afrique ayant permis à Pékin de devenir le premier partenaire du continent auront lieu. Des échanges vont se tenir sur des sujets allant des "Technologies nucléaires pour le développement de l’Afrique" en passant par "Les minéraux africains au profit des peuples africains".
Selon Armelle Charrier, chroniqueuse internationale sur France 24, « Il y a eu un véritable décrochage des Russes de l’Afrique et c’est ce qui peut expliquer pourquoi il y a aussi peu d’investissement aujourd’hui ».
Ce sommet, symbole du regain d’intérêt de la Russie pour le continent africain est une occasion pour le pays de tenter de renouer avec les pays africains.
Dans une interview diffusée par l’agence Tass, le président Vladimir Poutine a déclaré qu’ « aujourd’hui, le développement et le renforcement des relations mutuellement avantageuses avec les pays africains et leurs groupements d’intégration font partie des priorités de la politique extérieure russe ».
« Nous sommes en train de préparer et de réaliser des projets d’investissements avec des participations russes qui se comptent en milliards de dollars. Les ressources dont disposent la Russie et les entreprises russes sont importants. À notre tour, nous attendons que nos partenaires créent des conditions stables et prévisibles et les mécanismes de protection des investissements qui sont indispensables pour le business, qu’ils assurent un climat d’investissements favorable », a-t-il expliqué.
D’après Armelle Charrier, actuellement « l’Union Européenne et la Chine restent les premiers partenaires du continent, avec respectivement 270 000 milliards d’euros et 200 000 milliards d’euros de volumes d’échange en 2017 (…) contre seulement 17 milliards pour la Russie ».
Kremlin qui se dit prêt, « non à une répartition des richesses du continent, mais à une concurrence pour la coopération avec l’Afrique », doit donc relancer son influence face aux autres partenaires des Africains, notamment les Occidentaux et la Chine.
Comme le forum sur la coopération sino-africaine, le sommet Russie-Afrique se tiendra tous les trois ans.
A.A.A
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