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Le gouvernement a présenté le bilan au 31 décembre 2024, du Programme Spécial d’Insertion dans l’Emploi (PSIE), mis en œuvre le 1er juillet 2020, et destiné à faciliter l’insertion professionnelle des jeunes béninois. Le taux de réalisation à cette date est de 89,1%.
Le 1er juillet 2020, le gouvernement béninois procédait à la mise en œuvre du PSIE, un programme qui consiste à recruter chaque année, à la charge de l’État, 2000 jeunes diplômés à placer dans des entreprises privées ou publiques, sur une période de deux ans. Le bilan au 31 décembre 2024 a été fait, et les résultats présentés ce mercredi 19 février 2025 en Conseil des ministres.
Selon le compte rendu du gouvernement, à cette date, le programme affiche un taux de réalisation de 89,1%. En effet, sur la période sous référence renseigne le communiqué, 7.130 candidats dont 30,1% de femmes ont été insérés dans 1.668 entreprises bénéficiaires ; pour 13.031.230.391 francs CFA de subventions accordées à celles-ci sous forme de salaires directement payés aux allocataires par le Trésor public et 1.763.799.685 francs CFA consacrés aux charges d’opérations et de fonctionnement ; soit un investissement total d’environ 15 milliards de FCFA.
Une étude réalisée en juin 2024 sur l’itinéraire professionnel des candidats à l’emploi insérés dans les entreprises révèle « un impact significatif du programme sur l’employabilité et le revenu des bénéficiaires ». « Ainsi, sur l’ensemble de ceux d’entre eux arrivés au terme des deux (2) ans prévus au contrat du programme, 68,63 % sont maintenus en emploi, à raison de 55,69% dans l’emploi salarié et 12,94% convertis dans l’emploi indépendant », renseigne le communiqué du Conseil des ministres.
Malgré ces résultats encourageants, le gouvernement relève toutefois que les profils des demandeurs d’emplois ne correspondent pas souvent aux besoins des entreprises. « En réalité, pour 63.728 candidats à l’emploi inscrits et éligibles, 15.501 postes étaient demandés par les entreprises et publiés sur la plateforme du PSIE », lit-on dans le communiqué qui précise par ailleurs que n’eussent été les difficultés liées à l’inadéquation des profils des postulants, les performances auraient pu être meilleures.