898 visiteurs en ce moment
Hier, le président élu, Patrice Talon a prêté serment devant les sages de la cour constitutionnelle, les membres de la représentation nationale et ceux de la cour suprême en respect à l’article 53 de la constitution du 11 décembre 1990. Une cérémonie qui a eu cadre le stade Charles de Gaule placé sous haute surveillance du fait de la nature de l’évènement qui marque un nouveau départ pour notre pays qui a fait désormais l’option de la rupture à l’issue du scrutin présidentiel de mars 2016. Une occasion pour le nouveau président après la prise en main des attributs de la République, de mettre l’accent sur les réformes à opérer durant son mandat unique selon ses dires, afin de mettre le pays sur les rails du développement en offrant aux citoyens une égalités de chance lors des compétitions de diverses natures sans oublier la justice pour tous et le rayonnement du Bénin à travers une diplomatie offensive.
Les défis pour le nouveau président, sont nombreux et se résument aux réformes dans presque tous les secteurs. C’est ce qu’il convient de retenir au terme de l’allocution d’investiture prononcée par le porte flambeau de la coalition de la rupture. Une allocution qui annonce un état des lieux pas du tout reluisant concernant les performances économiques et sociales sans occulter les ressources de la caisse commune ou nationale, lesquelles sont très maigres. Raison d’être de son engagement pour le retour aux valeurs, celles qui permettront de remettre tous les citoyens au travail pour la production de richesse à redistribuer en fonction des critères basés sur le mérite et la compétence. Avec le nouveau départ, le vivre ensemble dans la diversité des points de vue ou opinion, doit être une réalité pour que les compétences s’expriment. Cet état de chose est possible à en croire au contenu du message délivré par l’heureux du jour. C’est pourquoi il en appelle à la détermination et à la responsabilité de tous afin que le rêve se transforme en réalité. Et pour parvenir à cette donne, il faut opter pour le toilettage de nos textes afin de baliser la voie aux réformes annoncées. Elles concernent entre autres, la justice pour remettre les investisseurs en confiance, le monde agricole en raison des atouts climatiques favorables, le système de l’éducation pour la mise en œuvre des formations adaptées aux réalités du marché de l’emploi et l’amélioration du système de santé. A ces priorités, il faut ajouter le mérite, la compétence et l’égalité des chances pour parer aux injustices qui ont causé assez de tord au pays en perturbant sérieusement la cohésion nationale. Ce beau discours n’est pas loin de ceux qu’on a écouté en 1990, 2006 et 2011 qui ont été des années repères pour notre démocratie qui s’exprime positivement au terme de chaque enjeu électoral sans pour autant combler les attentes des populations par rapport à l’amélioration du mieux être. Vivement que 2016 soit vraiment le nouveau départ pour la révolution dans la manière de gouverner et que les réformes résistent vraiment aux intérêts égoïstes qui ont plombé depuis toujours le développement du Bénin.
Nicaise AZOMAHOU
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel