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Le Festival international du théâtre du Bénin (FITHEB) est désormais parti pour renaître ou pour être ressuscité avec la nomination d’Éric Hounkpè comme nouveau directeur. Celui -ci, il faut le dire tout de suite, respire théâtre, réforme, rigueur et pragmatisme.
De son vrai nom Éric Hector Hounkpè, le nouveau directeur du FITHEB n’est plus à présenter. Néanmoins, si l’on est d’accord que sa nomination a été accueillie avec satisfaction et cris de joie aussi bien dans le monde artistique que d’autres secteurs, on se doit de bien décrire qui est l’homme. D’abord, à l’école, au collège et à l’université d’Abomey-Calavi(Département des Lettres Modernes), Éric Hounkpè a fait rire ou sourire plus d’un avec son parler plein de sagesses, de poésie, de finesse et de symboles. Dans le monde artistique qu’il a intégré sans surprise, le nouveau directeur du FITHEB a vite suscité l’admiration de tous précisément de ceux avec qui il travaille. Ses show lors de l’ouverture des ateliers, conférences, colloques, forums, séminaires, bref, grandes rencontres, ont été des triomphes pour lui car les gens étaient stupéfaits de la classe de l’artiste qui excellait en solo avec des parodies de messages thématiques. Même le Président de la République, le Dr Boni Yayi pour ne citer que cet exemple, connaît Eric Hounkpè qui épate par son talent artistique et langagier. Et dans la sous –région, celui est encore célèbre pour son savoir-faire théâtral. Si donc Eric Hounkpè est aujourd’hui à la tête du FITHEB, ce n’est pas par affairisme, démagogie, politique politicienne ou excusez du peu, par « béninoiserie ». Autrement dit, c’est parce qu’il le mérite. C’est l’homme qu’il faut, à la place qu’il faut. C’est vrai, il n’est pas le seul artiste émérite au Bénin ni la seule personne qui puisse redonner au FITHEB, un nouveau souffle. Mais, il suffit de voir également le physique de l’homme, cette silhouette frêle, poétique, le voir à l’œuvre pour savoir que ceux qui ont œuvré pour sa nomination ont été inspirés par les dieux de l’Olympe ou les dieux et déesse de l’art. A Présent qu’il est nommé, croisons tout simplement les bras pour voir le début de la résurrection du FITHEB et par –dessus tout, du théâtre béninois. Monsieur le Directeur, le rideau est retiré, à vous de jouer, pour le premier tableau…
René Adéniyi