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Prévu pour être déguerpis, le mercredi 1er février dernier, les occupants illégaux des espaces publics dans les départements du Mono et du Couffo ne connaîtrons pas le même sort, que ceux du Littoral. La date butoir annoncée pour passer à l’acte, a été plutôt consacrée à une séance de concertation dirigée par le préfet Komlan Zinsou, à l’hôtel de ville de Lokossa.
Au cœur de ces échanges, le point des déguerpissements volontaires en vue d’apprécier l’opportunité d’une intervention musclée. Cette séance s’est prolongée par une descente sur le terrain qui a permis de confronter les statistiques enregistrées dans le cadre des précédentes phases à la réalité.
Au terme de cette activité, le directeur départemental par intérim du Cadre de vie, Gabin Aclombessi, a déclaré que globalement le niveau de la phase de déguerpissement volontaire est satisfaisant. 84,83% des espaces concernés par l’opération sont déjà libérés. Il souligne que certaines artères ont connu plus de 90% de libération comme le cas des tronçons gare routière (Lokossa)-quartier Agnivèdji, Centre hospitalier départemental (Lokossa) - ancien centre commercial dénommé Bel air puis Carrefour la Réussite - Collège Padre-Pio.
A Comé, c’est la même dynamique qui a été notée au niveau de l’exécutif communal où c’est le maire et le service technique de la mairie qui ont pris le devant de la campagne de sensibilisation et des opérations de marquage des infrastructures à démolir. Même élan au niveau de la commune d’Aplahoué, où les opérations s’y déroulent sous la houlette du préfet du Couffo, Christophe Mègbédji. Dans ce département, des espaces sont libérés de part et d’autre de la route nationale 2 depuis la commune de Dogbo jusqu’à Aplahoué.
De façon générale, conclut le directeur en charge du Cadre de vie pour le Mono et le Couffo, la phase de déguerpissement volontaire réussit grâce à l’adhésion populaire, ce qui a fait reporter l’intervention des bulldozers. « Mais au cas où les contrôles prévus pour ce vendredi 3 février l’exigeraient, nous pourrons recourir aux engins lourds », a-t-il averti.
Armel TOGNON
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