L’honorable Modeste Kérékou, sur l’émission ‘’Zone Franche’’ de Canal3 Bénin de ce jour, a reprécisé les motivations réelles du ralliement de son parti UPR et de Issa Salifou au pouvoir en place. Occasion pour lui de dénoncer l’entourage du chef de l’Etat qui se croit en mauvaise posture par rapport à ce choix politique.

Odi I. AÏTCHEDJI

Contrairement aux autres recrues du pouvoir, l’arrivée de l’UPR et de Issa Salifou dans la mouvance présidentielle est diversement apprécié par les autres composantes de l’alliance Forces cauris pour un Bénin émergent. Alors que certains qualifient ce recrutement de stratégique pour les prochains scrutins électoraux, d’autres par contre pensent que c’est l’affaire qui a fait partie Julien Akpaki de la direction générale de l’Office de radiodiffusion et de télévision du Bénin qui a contraint l’honorable Issa Salifou à se jeter dans les bras du président Boni Yayi du fait de sa volonté de faire toute la lumière sur l’affaire ORTB-Bell Bénin ou ORTB-Canal3 Bénin.

Mais sur l’émission ‘’Zone franche’’ l’honorable Modeste Kérékou a donné son opinion sur cette actualité politique. Selon lui, le ralliement de Saley au pouvoir en place est le résultat de plusieurs années de travail et non du fait des affaires du député. Il ne pourrait être autrement précise t-il, parce que compte tenu des dispositions de l’Assemblée nationale le président de l’UPR s’est désengagé de la direction générale de ses entreprises. Pour l’invité de ‘’Zone franche’’ de ce jour, ce choix politique se justifie par les stratégies politiques surtout dans le cadre des élections en vue. A l’en croire, cette polémique qui s’enfle est entretenue par certains leaders politiques qui voient leurs intérêts gênés par l’arrivée de l’UPR dans la mouvance.

Mieux, il a affirmé que l’assise politique de l’UPR dans ses fiefs dérange. L’arrivée de Saley à la mouvance a désemparé certains, a déclaré l’ancien ministre des Sports. Mais la fin justifiera les moyens, a-t-il conclu. Aussi a-t-il ajouté, la politique ni l’Assemblée nationale n’est pas un parapluie pour ne pas avoir un comportement vertueux. Mais avant, il a posé la question de savoir si c’est le recouvrement des dettes de l’Etat ou l’asphyxie de l’entreprise ou encore la mise à la rue des travailleurs qui est le plus important.

Pour ce qui concerne l’affaire Pascal Todjinou, Modeste Kérékou a fait savoir que cette situation qui pose le problème de ce que le peuple veut réellement. Sommes nous prêts à l’application stricte des règles ? Sommes-nous prêts à ce que certaines structures du pays jouent véritablement leur rôle ? Sont entre autres préoccupations a poursuivi l’invité de ‘’Zone franche’’ de ce dimanche par rapport à l’incarcération du secrétaire général de la CGTB pour défaut d’assurance.
L’autre sujet sur lequel M. Kérékou a apporté s’est prononcé est la gouvernance actuelle qui doit selon lui, pousser chacun à se ressaisir puisque le chef de l’Etat a donné les signaux en se séparant de ses plus fidèles collaborateurs.

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