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Les députés de l’Union interparlementaire se sont rencontrés à Genève en Suisse pour réfléchir sur la problématique de la migration. Occasion pour Me Adrien Houngbédji, président de l’Assemblée nationale du Bénin de crever l’abcès de la migration sauvage.
Me Adrien Houngbédji, président du Parlement béninois n’est pas allé du dos de la cuillère pour plaider pour une migration responsable lors de la session de Genève placée autour du thème « Des migrations plus justes, plus sensées, et plus humaines : un impératif économique et moral ». Dans son plaidoyer, le président Adrien Houngbédji a mis en relief certains facteurs et raisons qui sont à l’origine de ce triste constat. « C’est une grande préoccupation qui doit interpeller la conscience des dirigeants, notamment ceux des pays concernés », a-t-il conclu. A en croire le président du Parlement béninois, le désespoir qui gagne davantage certaines personnes notamment les jeunes, est la principale cause du mal décrié par les autorités des pays envahis et ayant pour fondement la mal gouvernance. C’est pourquoi, il a insisté sur une action dans le sens de redonner espoir aux peuples. Pour y parvenir, la solution réside dans la révolution concernant les faits et gestes de tous et la nécessité de s’accorder sur le type de nation dont nous rêvons. Adrien Houngbédji a évoqué les statistiques en la matière en s’appuyant sur les chiffres des Nations Unies estimés à 3% concernant le nombre de migrants par rapport à la population mondiale. Un chiffre stable depuis une quarantaine d’année selon ses dires. Les observations faites par la deuxième personnalité béninoise, montrent clairement que la migration fait partie de la dynamique des populations et des sociétés et qu’elle mérite d’être contrôlée selon les normes sociologiques pour la promotion de la paix.
Ainsi, elle sera source de richesse pour les pays de départ comme ceux qui accueillent afin que cessent les images qui choquent les susceptibilités sur nos écrans de télévision.
Nicaise AZOMAHOU