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Depuis quelques heures, un communiqué du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique circule à travers les réseaux sociaux. Ce communiqué qui fait état de l’interdiction d’ouverture des portes dès la rentrée prochaine de 50 universités privées, interpelle la conscience des uns et des autres. Cinquante universités fermées au moment où les universités publiques ont des effectifs pléthoriques, de la première année à la quatrième année. Que réserve le ministre Atanasso aux étudiants inscrits dans ces universités ? La question mérite d’être posée puisque le gouvernement semble oublier les difficultés que vivent les parents pour le choix et l’orientation de leurs enfants après le baccalauréat. Si les étudiants doivent être jetés dans la rue après cette décision du ministre, la suite serait plus dure à gérer. Marie Odile Atanasso, enseignante à l’Université d’Abomey-Calavi doit faire part des dispositions prises pour orienter les étudiants inscrits dans ces universités. La meilleure manière de gérer la crise que cela pourrait amener est de régler le problème en amont. Il serait mieux d’interdire d’abord l’inscription de nouveaux étudiants dans lesdites universités. La décision du ministre Atanasso ne semble pas régler définitivement le désordre qui existe dans la création des universités privées. L’autre chose est de voir ce qu’apportent les filières choisies par les promoteurs. Revoir la formation ou nommer un administrateur pour la qualité des formations dans ces hauts lieux de savoir serait une issue positive. Certaines universités figurants sur la liste ont pourtant des filières non saturées dont le pays a besoin pour réorganiser les formations universitaires. Il est temps que le ministre prenne toutes ses responsabilités en vue d’offrir aux étudiants desdits centres de formation la chance de continuer aisément leur formation. Mieux vaut tard que jamais.
Par Amir Nabil
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