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Dans la ville de Houéyogbé, situé à 35 km de Cotonou, les populations de cette petite commune du département du Mono, peuplée d’environ 80 mille âmes ont battu le macadam ce matin pour exiger le départ du Chef de brigade de la gendarmerie, de la même localité. Ils étaient plusieurs centaines de manifestants à reclamer son départ. Banderole rouge nouée autour du front, enseignants, élèves, étudiants, artisans et autres, tous armés de feuilles et de branchages ont abandonné toute activité pour marcher sur la brigade de gendarmerie, réclamant le départ du Chef de brigade et de ses collaborateurs.
La population très mécontentes exigent le départ de cette équipe de la brigade. Elles ne font plus confiance à cette équipe qui est sensée assurer leur sécurité. Elles se plaignent entre autre de l’insécurité grandissante et dénoncent la politique de deux poids deux mesures des gendarmes. Mais la goutte qui a fait déborder le vase serait l’acte de violence oechestré par les élements de la brigarde sur la personne de directeur du collège d’enseignement général de Dahounoumè.