Manifester pour des causes justes n’est jamais interdit dans tout pays démocratique ou de droit comme le Bénin. Mais quand parmi les manifestants, il y a des gens qui laissent à désirer ou qui n’appartiennent pas vraiment au groupe, il y a problème. C’est le cas de ceux-là qui récemment ont rué dans les brancards en faveur de la vente du bois ou du charbon.

Ces derniers jours, on a vu des vendeurs de charbon ou de bois faire du bruit dans les rues pour soit disant amener le gouvernement de la rupture à revenir sur certaines décisions jugées par eux, mauvaises pour leur métier. Malheureusement, en ouvrant bien l’œil, on a vu des gens qui sont loin d’être des vendeurs de charbon ou de bois. Cela est très grave puisque tout porte à croire que les manifestants qu’on a vu crier, chanter, crier, sauter, danser, hurler au secours ne méritent pas qu’on les prenne au sérieux. C’est vrai qu’ils ont de la chance puisque le gouvernement de la rupture a pris lors du conseil des ministres d’hier, des décisions salutaires pour le commerce du charbon ou du bois. En effet, dans le groupe des manifestants, des sans emplois, des vendeuses de bouillie ou de nourriture, des femmes sans maris. Soyons sérieux ! Soit ces intrus ont été recrutés pour grossir le nombre de manifestants, soit, ils sont venus parce qu’à la fin des manifestations, on leur donnera de quoi manger ou mille francs. Le nouveau départ, c’est pour l’intérêt de tous les Béninois et il est absurde que des groupuscules viennent jouer aux belles pleureuses pour des intérêts personnels à l’aide de gens qui n’ont rien à voir avec la profession.

Par : Marie Soeur Tampily