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De la mer à boire pour certains maires, ce transfert de compétences dans la gestion des communes ! Salé, et épicé en plus. Mais autant le dire, et tout de suite : depuis la mise en route du processus de décentralisation, et de déconcentration en 2003, la plupart de nos mairies, ont été transformées en de vertes prairies, où broutaient sans retenue, des brebis aux écharpes tricolores. D’où l’urgence d’ériger des barrières, pour protéger le fourrage, face aux énormes dégâts, causés par de gros ‘’brouteurs’’. Dans cette logique, la Rupture, comme à son habitude, n’a pas fait dans la dentelle. Elle a tout simplement décidé de modifier les règles, en confiant la garde du pâturage, à des bergers professionnels...tirés au sort s’il vous plait ! En effet, l’avènement des Secrétaires Exécutifs des communes et consorts, consacre la fin d’une époque : celle des Fonds ‘’FADeC’’ ,qui comme par magie, se fondaient dans les poches de nos édiles ; celle des lotissements, au cours desquels disparaissaient miraculeusement, des lots entiers de parcelles, pour réapparaître ailleurs, dans des patrimoines privés ; celles des chantiers communaux, qui se transformaient subitement en éléphant blanc, devant le regard ébahi des concitoyens. Ah, chapeau bas aux prestidigitateurs, en chapeaux haut de forme ! Le magicien-maire, ou le maire-magicien (c’est selon), avec sa baguette, ou plutôt sa signature magique valant de l’or, était incontournable. Entrepreneurs, partenaires et fournisseurs de la commune, savaient bien à quoi, et à qui s’en tenir... Ils savaient aussi, que par magie, le maire pouvait se déguiser en prestataire de service, pour semer doute et confusion dans leur rang. Alors ? Ah la belle époque ! Toutes les bonnes choses ayant une fin, (les mauvaises aussi), le Réformateur en chef, a décidé d’arrêter les tours de magie. Renvoyant magiciens, musiciens, et comédiens dans les coulisses. Pas drôle. Charles, le grand Aznavour, en conviendrait. ‘’Que c’est triste Venise’’, proclamerait-il, car plus jamais, le métier de maire, ne sera plus le même ! ‘’Au temps des amours mortes’’, à la trappe, les mairies de la mangeaille et de la ripaille. Qu’à cela ne tienne ; il faudra bien un « recasement », pour les maires déchus de leur piédestal. Mais pourquoi pas à l’hémicycle ? Là encore, le Réformateur en chef, a semble-t-il, mis des verrous. Tant pour les maires que pour les députés de... profession. Ne restera donc pour certains, que la...prière, pour l’échec de la réforme. Et ils y contribueront, par pensée, par omission, ou par refus de...collaborer. Evidemment, à leurs risques et périls. Mais le plus urgent pour certains, réside peut-être dans les audits, que les nouveaux S.E, ont été déjà sommés, de programmer. Ah, ces maudits audits... La vérité est désormais claire et limpide, comme de l’eau de roche : La gestion des affaires publiques, sous Patrice Talon, est une mission à haut risque. Les Elus, les vrais, devraient s’en méfier. A moins de vouloir élire domicile à...Missérété !
Tafê