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Trois mois de nouveau départ au Bénin et dans l’ensemble, selon les Béninois, le Président Patrice Talon en dépit de tout, a satisfait les attentes. Mais concernant le volet lutte contre la corruption, le régime de la rupture semble tirer la langue sur six grands dossiers.
En annulant les concours à polémique et un certain nombre de faits ou actions de l’ancien régime, en prenant certaines décisions pour redonner au pays une bonne gouvernance et en affirmant tous les jours que la corruption n’ a plus droit de cité au Bénin, le pouvoir du nouveau départ a été salué.Toutefois, les Béninois et les partenaires au développement ne sont pas dupes. Ils observent à la loupe le gouvernement de la rupture qui semble tirer la langue sur certains dossiers de corruption avérée. Ceux-ci au nombre de cinq ont ébranlé le pays et tout le monde attend de voir ce que fera le pouvoir du nouveau départ d’ici six mois. Trois mois ont déjà passé et il reste trois autres pour permettre aux observateurs et aux populations d’être fixés sur les intentions dudit gouvernement concernant la lutte contre la corruption. L’affaire Icc Services, l’affaire machines agricoles, l’affaire de construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale à Porto-Novo, l’affaire de construction de nouvelles boutiques au marché Dantokpa, l’affaire Censad et bien sûr l’affaire PPEA2. Sur ce dernier dossier, certes, des gens ont été appréhendés et écoutés ; mais depuis lors, rien de concret et les gens continuent de rire à tort ou à raison, en disant "blanc bonnet, bonnet blanc". Au pouvoir de la rupture de réagir en secouant le cocotier pour que ces affaires de corruption comme des noix de cocos mûrs et secs tombent dans l’escarcelle de la justice. Et comme l’a dit l’oncle Avocè, tout le monde espère que ce n’est pas après le référendum sur les réformes, que ces affaires vont commencer par être traitées.
MARIE SOEUR TAMPILY