1556 visiteurs en ce moment
Une délégation de Lion’s Club Cotonou Les Piliers conduite par son Président Narcisse Soglo, a, dans la journée d’hier jeudi 26 mars, mis en service un module de toilettes à l’Ecole primaire publique (Epp) Sikè Sud à Cotonou. Par ce geste, Lion’s Club sauve des centaines d’élèves qui ont accueilli favorablement ce geste charitable des membres de ce club service.
Créé le 03 mai 2014, le Lion’s Club Cotonou Les Piliers a décidé pour sa première œuvre majeure, de répondre aux cris de détresse des élèves et enseignants de l’Ecole primaire publique Sikè Sud de Cotonou. Ils ont réhabilité un module de toilettes à 12 cabines dans cet établissement situé en plein cœur de la ville.
En effet, les acteurs du monde éducatif et les parents d’élèves dépassés et ne pouvant rester indifférents aux conditions des enfants et aux risques permanentes qu’ils courent en voulant se mettre à l’aise, ont lancé sur une chaîne de télévision, un cri de détresse. Les latrines vieilles de plusieurs années étaient tombées en décrépitude et n’offrait aucune sécurité. Et c’est là, tel un bon samaritain, Narcisse Soglo, Président du Lion’s Club Cotonou les Piliers, avec ses amis du club ont souscrit pour sauver les âmes innocentes. D’un coût total de plus de deux millions de francs CFA, l’ouvrage réalisé vient, selon le représentant des élèves, donner une touche particulière aux conditions d’étude des apprenants. Pour le représentant des Directeurs des différents groupes pédagogiques de l’école, Emmanuel Amadji, une lueur d’espoir est née. Car ils étaient loin d’imaginer que leur voix pouvait porter et atteindre des patriotes du Lion’s Club Cotonou les Piliers. Ses propos se sont confondus en remerciements et il promet qu’une bonne utilisation sera faite de l’ouvrage. Narcisse Justin Soglo, rassure les acteurs de cet établissement que cette réhabilitation n’est que la première phase d’un projet. Il promet l’aménagement très bientôt d’un forage d’eau pour permettre de rendre plus modernes les latrines.
L’école est sanctuaire autant que la chapelle a dit Victor Hugo. Les autorités béninoises doivent donner les moyens aux établissements d’enseignement public afin de palier aux difficultés que cause la gratuité de l’enseignement primaire.
Armel VIDEGNON/Le Grand Matin